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Euthanasie: BE souligne que PR n’avait aucun doute constitutionnel sur le décret

« Le président de la République n’avait aucun doute sur la constitutionnalité de ce dernier décret. Il avait déjà envoyé deux fois des diplômes AR à ce sujet au TC, cette fois il ne l’a pas fait. Il ne l’a pas fait en sachant qu’il n’y avait aucun doute sur la constitutionnalité », a déclaré Pedro Filipe Soares, dans des déclarations aux journalistes.

Le leader parlementaire bloquiste a accusé le PSD de « désespoir politique » – « apparemment aussi soutenu par Chega » – et même de « faire pression sur le TC, alors qu’il est déjà perçu qu’il n’y a pas de problème de constitutionnalité ».

Le président du PSD a défendu aujourd’hui que la demande d’inspection successive du diplôme sur l’euthanasie, qui devrait être confirmée vendredi au parlement, est une possibilité intéressante « pour avoir la sécurité et la certitude juridique ».

« Pour l’instant, il est hors de temps d’en parler de manière définitive, car il n’y a toujours pas de texte approuvé et, surtout, ce n’est pas encore un texte promulgué et un texte qui est dans notre système juridique actuel. Mais avec cette note, nous ne voulons pas non plus écarter et exclure cette possibilité, qui, selon nous, est une possibilité qui pourrait valoir la peine, même pour la sécurité et la certitude juridique de notre système juridique », a déclaré Luís Montenegro, dans Leiria.

L’Assemblée de la République devrait confirmer vendredi le diplôme auquel le président de la République a opposé son veto sur l’aide médicale à mourir, une intention annoncée par PS, BE, IL et PAN, forçant ainsi sa promulgation.

Selon la Constitution de la République, face à un veto, le parlement peut confirmer le texte à la majorité absolue des députés en exercice, 116 sur 230, et dans ce cas, le Président de la République devra promulguer la diplôme dans un délai de huit jours à compter de sa réception.

Il s’agit du quatrième projet de loi du parlement qui vise à dépénaliser l’aide médicale à mourir, modifiant le Code pénal. Le sujet a déjà été la cible de deux veto politiques du chef de l’Etat et de deux veto suite à des inconstitutionnalités décrétées par la Cour constitutionnelle.

Le dernier veto a eu lieu le 19 avril, lorsque Marcelo Rebelo de Sousa a demandé aux députés de clarifier deux points du décret.

« Concrètement, je demande à l’Assemblée de la République d’envisager de clarifier qui définit l’incapacité physique du patient à s’auto-administrer des médicaments létaux, ainsi que qui doit assurer la surveillance médicale lors de l’acte d’aide médicale à mourir », lit-on dans la lettre que le chef de l’Etat adressé au parlement.

S’adressant aux journalistes, Marcelo Rebelo de Sousa a dissipé les doutes sur la constitutionnalité du décret, déclarant y avoir opposé son veto en raison d’un « problème d’exactitude », et a estimé qu’à confirmer « il n’y a pas de drame ».

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