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Début aujourd’hui du procès pour l’effondrement des terres à Guimarães survenu en 2013

La première audience du procès est prévue à 10 heures au tribunal pénal local de Guimarães, sur la Praça da Mumadona.

L’affaire est jugée plus d’une décennie après l’effondrement, survenu le 2 avril 2013, dans la paroisse de Mesão Frio, municipalité de Guimarães, district de Braga, et plus d’un an après la Cour d’appel de Guimarães ( TRG ) a renvoyé l’affaire en jugement.

Suite à un appel déposé par le Ministère Public (MP), le TRG a décidé de traduire en justice les deux ingénieurs, après qu’en février 2022 le Tribunal d’Instruction Pénale (TIC) de Guimarães ne s’est pas prononcé (a décidé de ne pas juger). l’un des quatre accusés précédemment accusés, et qui avait demandé l’ouverture d’une enquête.

Dans le jugement, rendu en novembre 2022, le TRG a « partiellement jugé » l’appel du député et a jugé (décidé de traduire en justice) un ingénieur technique et un ingénieur civil « pour avoir commis le délit de violation des règles de construction, d’endommagement des installations et de perturbation des travaux ». prestations de service. »

Le 21 juin 2019, le député a porté plainte contre l’entreprise responsable de la construction de 10 villas de luxe, deux associés-gérants et les deux ingénieurs qui seront jugés, les accusant de « pratique d’un délit de violation des règles de construction, dommages aux installations et à la perturbation des services, et un délit d’atteinte à la sécurité du transport routier ».

Les prévenus ont demandé l’ouverture d’une enquête, une phase facultative qui vise à décider par un juge d’instruction criminelle si la procédure se poursuivra et sous quelle forme le jugement, et, le 22 février 2022, le TIC de Guimarães a émis une ordonnance de non-lieu. -mise en accusation, décision infirmée par le TRG, le 21 novembre 2022, mais uniquement concernant les deux ingénieurs.

L’accusation du député affirme que, dans le cadre de la construction d’un projet immobilier composé de 10 maisons d’habitation, les entrepreneurs défendeurs ont construit, du 15 mars 2007 au 22 février 2008, une décharge, à Mesão Frio, municipalité de Guimarães, « ensemble avec les ingénieurs défendeurs, qui n’avaient pas observé les règles de bonne construction contenues dans les normes réglementaires applicables à ce type de construction, notamment celles relatives au drainage et à la composition des sols ».

« Conséquence directe et nécessaire de tels défauts de construction », le 2 avril 2013, « le sol des travaux, ainsi que le remblai, ont glissé sur une longueur de 60 mètres et une hauteur de 50 mètres », souligne le député.

Sur le contournement de l’Estrada Nacional 201 (EN201), 12 000 mètres cubes de terre et de boue se sont déposés sur la route.

Pour le député, « ce n’est que par hasard » que l’effondrement n’a pas causé « de dommages à la vie et à l’intégrité physique des résidents des maisons d’habitation et des usagers qui circulaient à ce moment-là sur la rocade ».

La route qui relie Guimarães à la municipalité voisine de Fafe a été fermée pendant plus de deux semaines.

Les 10 maisons ont été laissées « pieds nus » et leurs résidents ont été empêchés d’y entrer pendant huit mois.

JGS//LIL

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