Le ministère de la Santé a considéré aujourd’hui toute mauvaise utilisation des vaccins contre le covid-19 comme « inacceptable », avertissant que cet acte pourrait être « pénalement punissable », et a demandé à Taske Force de préparer une liste d’autres personnes prioritaires.
« L’usage abusif des vaccins contre le covid-19 peut constituer une conduite disciplinaire et pénalement punissable, au vu des faits concrets qui feront l’objet d’une enquête », a déclaré le ministère de la Santé (MS) dans un communiqué.
L’État membre annonce également qu’il a déterminé que le groupe de travail responsable du plan de vaccination prépare une liste des autres personnes prioritaires auxquelles ils peuvent administrer le vaccin.
Pour les États membres, il est «inacceptable toute mauvaise utilisation des vaccins qui se produit pendant le processus de vaccination», rappelant que le plan de vaccination «a été conçu sur la base de critères techniques, étayés par les meilleures preuves scientifiques».
«L’opérationnalisation du Plan prévoit que, dans le cas où, en raison de circonstances imprévues, il ne serait pas possible d’administrer toutes les doses définies dans une entité donnée, compte tenu des caractéristiques de conservation des vaccins et afin d’éviter leur destruction , ils peuvent venir être administrés à des personnes non initialement prévues », dit-il dans le communiqué.
Cependant, dans ces situations également, les priorités définies par le plan de vaccination doivent être respectées, souligne-t-il.
«Afin d’éviter toute pénurie imprévue de personnel dans une entité prioritaire à vacciner, le ministère de la Santé a décidé de déterminer que le groupe de travail renforce les instructions afin que les entités chargées de l’opérationnalisation du plan établissent, à l’avance, une liste des d’autres personnes prioritaires à qui pourront administrer les vaccins, en cas d’impossibilité survenant de l’une des personnes initialement définies, et cette circonstance doit également être correctement signalée », précise-t-il dans le communiqué.
Il rappelle également qu’afin d’évaluer la bonne application des critères établis dans le plan de vaccination, l’Inspection générale des activités de santé (IGAS) favorisera, dès la semaine prochaine, des audits, de portée nationale.
La déclaration du ministère de la Santé intervient après que les situations de personnes qui ne figureraient pas parmi les groupes prioritaires de la première phase de vaccination ont été connues.
Ces situations se sont produites dans la délégation nord de l’Institut national des urgences médicales (INEM) et à la sécurité sociale de Setúbal.
Selon les données publiées jeudi par le gouvernement, 249 337 premières doses et 53 652 secondes doses de vaccins avaient déjà été attribuées.
Covid-19 a déjà tué 12 179 personnes au Portugal sur 711 081 cas confirmés d’infection, selon le dernier bulletin de la direction générale de la santé.
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