Le formulaire de demande de prise en charge qui sera en vigueur entre août et décembre et qui varie en fonction de la rupture de facturation des entreprises était disponible aujourd'hui sur le site de Social Security Direct.
Un soutien extraordinaire est destiné aux entreprises privées ou du secteur social avec des pertes de facturation de 40% ou plus, qui reprennent l'activité et varient en fonction de la pause de facturation.
Contrairement au licenciement simplifié, qui a pris fin en juillet pour la grande majorité des entreprises, le nouveau soutien ne prévoit pas la suspension des contrats de travail, mais uniquement la réduction du temps de travail.
Les entreprises en situation de crise due à la pandémie de covid-19 peuvent ainsi, entre août et décembre, réduire les heures de travail, en devant payer les heures travaillées en totalité, sauf celles avec une rupture de chiffre d'affaires égale ou supérieure à 75%, qui ils ont droit à une aide de 35% sur les heures travaillées.
Les travailleurs reçoivent également une compensation pour les heures non travaillées, qui sera financée à 70% par la Sécurité sociale et à 30% par l'entreprise.
Cette compensation pour les heures non travaillées correspond aux deux tiers du salaire brut normal en août et septembre et aux quatre cinquièmes entre octobre et décembre et est plafonnée à trois salaires minima (1 905 euros).
Selon le gouvernement, cela signifie que les travailleurs perçoivent au moins 77% de leur salaire brut normal en août et septembre et au moins 88% entre octobre et décembre.
Dans le cas d'un employeur avec une interruption de facturation égale ou supérieure à 40%, la réduction d'heures par travailleur peut être au maximum de 50% en août et septembre, et de 40% d'octobre à décembre.
Les entreprises avec une pause de 60% ou plus, par contre, peuvent réduire les heures jusqu'à 70% en août et septembre et jusqu'à 60% en octobre, novembre et décembre.
Pour les entreprises dont la rupture de chiffre d'affaires est égale ou supérieure à 75%, en plus de la cotisation Sécurité sociale sur les heures chômées, les entreprises bénéficient d'une aide supplémentaire de 35% liée aux heures travaillées.
Dans un communiqué, le ministère du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale explique que «la forme et le processus sont identiques à ceux de la demande simplifiée de« mise à pied », avec seulement des différences occasionnelles liées à la nature de l'aide».
La tutelle indique également que «les entreprises qui ont une rupture de chiffre d'affaires égale ou supérieure à 75% peuvent, désormais, signaler cette situation, avec le complément payé en septembre».
L'aide prévoit également une exonération de la taxe sociale unique (TSU) en août et septembre pour les micro, petites et moyennes entreprises et une réduction de 50% pour les grandes entreprises.
En ce qui concerne les mois d'octobre, novembre et décembre, il y a une réduction de 50% du TSU uniquement pour les micro, petites et moyennes entreprises.
L'exonération partielle ou l'exonération des cotisations sociales se réfère uniquement au montant de l'indemnisation des heures non travaillées, l'employeur devant payer à TSU la rémunération liée aux heures travaillées.
DF // JNM