La députée non inscrite Cristina Rodrigues a également voté pour. BE s’est à nouveau abstenu et le PCP, PEV, Chega, Initiative libérale et la députée non inscrite Joacine Katar Moreira ont maintenu leur vote contre ce cadre légal, qui permet la suspension de l’exercice de certains droits, libertés et garanties.
Le vote d’aujourd’hui était identique à celui observé lors des trois précédents renouvellements de l’état d’urgence, approuvé au parlement et promulgué par le président de la République les 13 et 28 janvier et 11 février.
Dans le texte introductif du diplôme adressé au parlement, le Président de la République – qui s’adressera aujourd’hui au pays à 20 heures – défend que «le futur manque de définition doit être planifié par étapes, sur la base des recommandations des experts et sur des données objectives, telles que la matrice des risques, avec plus de tests et plus de dépistage, pour réussir ».
Marcelo Rebelo de Sousa estime nécessaire de maintenir l’état d’urgence pour «permettre au Gouvernement de continuer à prendre les mesures les plus appropriées pour lutter contre cette phase de la pandémie» de covid-19, mais demande à l’exécutif «d’approuver également le soutien indispensable mesures »Aux familles et aux entreprises, y compris le soutien par défaut et non remboursable.
Il s’agissait du 12e diplôme de l’état d’urgence que Marcelo Rebelo de Sousa a soumis à l’autorisation du parlement dans le contexte actuel de la pandémie de covid-19.
Dans le projet de décret approuvé aujourd’hui, avec un contenu identique à celui actuellement en vigueur, il est désormais précisé que la définition éventuelle des limites de bruit relève de la responsabilité du Gouvernement par décret-loi.
Dans le chapitre sur les restrictions à l’éducation en présentiel, il est rappelé qu ‘«un plan de réouverture progressive doit être défini sur la base de critères objectifs et dans le respect des objectifs de santé publique».
La période actuelle d’état d’urgence se termine à 23 h 59 le lundi 1er mars. Le renouvellement autorisé aujourd’hui prendra effet dans la période comprise entre le 02 et le 16 mars.
Aux termes de la Constitution, il appartient au Président de la République de décréter l’état d’urgence, pour une durée maximale de quinze jours, sans préjudice d’éventuels renouvellements, mais pour cela il doit écouter le Gouvernement et avoir l’autorisation de le Parlement.
Sous l’état d’urgence, le Gouvernement a imposé une obligation générale de collecte à domicile et la suspension d’une série d’activités depuis le 15 janvier.
Depuis le 22 janvier, les établissements d’enseignement ont été fermés, d’abord avec une pause scolaire de deux semaines, puis avec des cours à distance.
Au Portugal, 16.185 personnes sont décédées des 801746 cas confirmés d’infection par le nouveau coronavirus, selon le dernier bulletin de la direction générale de la santé.
SMA / IEL // SF