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Costa souligne qu’il appartient au chef de la marine d’assurer la discipline et l’ordre dans ses forces

Cette position a été transmise à l’issue du 34e sommet luso-espagnol, à Lanzarote, dans l’archipel des Canaries, après avoir été confronté au cas de 13 militaires ayant refusé d’embarquer sur le navire Mondego faute de conditions de sécurité.

En relation avec cette affaire, le chef de l’exécutif a noté qu' »une enquête est ouverte de la part de l’amiral chef d’état-major de la marine, Gouveia e Melo, « qui doit assurer la discipline, l’ordre et la disponibilité de toutes les forces qui sont sous votre commandement.

António Costa a ensuite souligné que «les forces armées portugaises sont prêtes à mener à bien n’importe quelle mission, où qu’elle se trouve», avec des contingents de l’armée de l’air et de la marine en mer Baltique, «contribuant à protéger la frontière nord de l’OTAN».

« Nous avons des forces armées portugaises en République centrafricaine dans le cadre des missions de formation des Nations unies et de l’Union européenne », a-t-il ajouté.

Mardi, à Peniche, le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a déclaré qu’il attendait les résultats de l’enquête sur l’épisode du refus du personnel de la Marine de monter à bord du NRP Mondego et a défendu un renforcement de la maintenance dans l’Armée Les forces.

Dans une note transmise lundi à l’agence Lusa, la Marine a estimé que les 13 militaires qui avaient refusé d’embarquer sur le navire Mondego « n’avaient pas rempli leurs devoirs militaires, usurpé des fonctions, compétences et responsabilités non inhérentes aux postes et fonctions respectifs » et envoyé «la discipline et les conséquences» à appliquer après que les faits ont été «évalués en détail».

Selon un document établi par les 13 militaires en question, auquel Lusa a eu accès, le navire Mondego a reçu samedi soir l’ordre de « suivre un navire russe au nord de Porto Santo », à un moment où les prévisions des données météorologiques « indiquaient gonfler de 2,5 à 3 mètres ».

Selon ces 13 militaires, le commandant du NRP (Navire de la République portugaise) Mondego lui-même « supposait, devant la garnison, qu’il ne se sentait pas à l’aise de partir avec les limitations techniques » du navire, notamment un moteur et une alimentation électrique. générateur inopérant.

La Marine a confirmé, dans une note à l’agence Lusa, que le NRP Mondego avait « un dysfonctionnement dans l’un des moteurs », mais a précisé que la mission à effectuer était « de courte durée et proche des côtes, avec une bonne météo ». -conditions océanographiques ».

Cette branche des forces armées a ajouté que le commandant du navire avait indiqué que « malgré les limitations mentionnées, il disposait de conditions sûres pour mener à bien la mission ».

Mardi, une source officielle de la Marine a indiqué à l’agence Lusa que les 13 militaires qui ont refusé de monter à bord du NRP Mondego feront l’objet d’une procédure disciplinaire interne et que des informations sur cet incident ont été transmises à la police judiciaire militaire.

Peu de temps après l’incident, une inspection des conditions de sécurité du navire Mondego a été ordonnée.

PMF/MP (ARL/LM/IEL/TA) // JPS

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