« C’est un gros investissement qui doit être fait et la formation des différents établissements de santé pour pouvoir répondre à ces besoins. C’est aussi un programme qui se développe, très lentement en l’occurrence, qui a à voir avec l’introduction de psychologues à l’école pour qu’il y ait un meilleur suivi, une meilleure protection et une meilleure réponse aux problèmes de santé mentale chez les jeunes.» a déclaré António Costa lors de la conférence sur « L’avenir de l’Europe », qui s’est tenue cet après-midi à Serralves, Porto.
António Costa s’exprimait à la suite d’une question de Guilherme Almeida, étudiant en 11e année d’économie au lycée Fontes Pereira de Melo, à Porto, qui a alerté aujourd’hui le Premier ministre sur la nécessité d’aider les jeunes à prévenir les maladies mentales.
« C’est que nous devons de toute urgence apporter des changements à cet égard. La pandémie de covid-19 n’a fait qu’augmenter les cas de santé mentale et la réalité est que j’ai récemment traversé une situation très compliquée. J’ai vu un jeune homme devant moi faire une crise d’angoisse et je ne savais pas comment réagir. J’ai quitté l’école avec la certitude que je devais faire quelque chose pour changer cela. Il existe très peu de projets pédagogiques pour lutter contre cela, pour apprendre aux jeunes à réagir. C’est nécessaire, Monsieur le Premier ministre », a lancé Guilherme Almeida.
António Costa a souligné un fait important dans la société portugaise pour avoir commencé à parler de « santé mentale ».
« Jusqu’à récemment, les gens ne considéraient pas les problèmes de santé mentale comme un problème de santé. C’était tabou. C’était quelque chose dont il fallait avoir honte. La première barrière est franchie », s’est défendu le premier ministre.
Costa a rappelé qu’il existe une stratégie nationale pour la santé mentale, qui a été approuvée il y a plus d’un an, et que les fonds du Programme de récupération et de résilience (PRR), parmi la dimension des vulnérabilités, rempliront fondamentalement deux dimensions.
« Les soins intégrés continus, pour répondre à la population âgée, et l’exécution de la stratégie de santé mentale », a-t-il énuméré.
Les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire, les réformes de l’éducation, l’enseignement au Portugal avec autonomie et flexibilité curriculaire, les programmes d’internationalisation de la culture et des artistes au Portugal, entre autres, ont été quelques-uns des sujets abordés dans la conversation d’António Costa avec plusieurs étudiants lors de la conférence sur le « Avenir de l’Europe ».
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