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ToggleDans l’ordonnance rendue ce dimanche et à laquelle a eu accès l’agence Lusa, José Pedro Aguiar-Branco a renforcé les arguments qu’il avait déjà présentés dans une première ordonnance du 17 juillet.
« Conformément à l’entente et aux arguments exposés (…), renforcés par l’avis du Conseil Consultatif du PGR, il est décidé de refuser de donner suite à la demande formulée par le Groupe Parlementaire Chega de demander à la Présidence de la République d’enregistrer et /ou copie de toutes les communications (à savoir, lettres, messages écrits via téléphone portable ou via Internet — WhatsApp, Messenger, Telegram et e-mails) relatifs au cas des jumelles luso-brésiliennes Maitê et Lorena Assad », peut-on lire.
Aguiar-Branco prévient également que le non-respect de cette décision « constitue un délit de désobéissance qualifiée, car on considère qu’une telle demande est illégitime, viole les normes constitutionnelles et ne respecte pas les droits, libertés et garanties ni l’équilibre des pouvoirs constitutionnels. entre les différents organes de souveraineté ».
Selon le Président de l’Assemblée de la République, « bien que l’article 13, non. Cela signifie cependant oublier ce qui a déjà été dit auparavant : les commissions ne sont pas des tribunaux, elles n’exercent pas de pouvoir juridictionnel, se présentant fondamentalement comme un organe politique. , et non en tant qu’autorité judiciaire ».
Cette ordonnance fait suite à l’avis du Conseil consultatif du PGR, qui souligne que le Président de l’Assemblée de la République n’est pas tenu d’accorder sa signature « à la demande coercitive d’informations et de documents s’il comprend que la demande dépasse l’objet de l’enquête ou viole les normes constitutionnelles, légales ou réglementaires ».
L’affaire instruite par le PGR a comme accusés l’ancien secrétaire d’État à la Santé Lacerda Sales et Nuno Rebelo de Sousa, fils du Président de la République. Le problème est la manière dont deux enfants luso-brésiliens ont eu accès à un traitement avec le médicament Zolgensma à l’hôpital de Santa Maria, à Lisbonne, un médicament qui coûte deux millions d’euros par personne.