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Benfica mène aujourd’hui au référendum sur le stationnement payant dans la paroisse de Lisbonne

La question qui sera posée est : « Êtes-vous d’accord pour que le Conseil Paroissial de Benfica émette un avis favorable sur le placement des horodateurs dans les zones de stationnement à durée limitée de Benfica ? ».

Les électeurs inscrits dans la paroisse de Benfica devront répondre par « oui » ou « non ».

Jeudi, le président du conseil d’administration de Benfica a déclaré à Lusa qu’il s’engageait à respecter la décision issue du référendum d’aujourd’hui sur l’extension du stationnement payant dans la paroisse, lors de ce qui sera le premier référendum dans la ville de Lisbonne.

Le résultat d’un référendum est contraignant si plus de la moitié des électeurs inscrits y participent.

Ricardo Marques a rappelé qu’il lui serait « très facile » de prendre « une décision ‘ad-hoc’ sur un certain endroit de la paroisse, une rue, une place, un pâté de maison », mais cela « poussait le problème au prochaine zone contiguë », a-t-il expliqué.

Le maire a ajouté qu’il a actuellement deux pétitions à l’Assemblée municipale en attente d’avis : une pour le oui, pour que l’EMEL entre dans une zone délimitée, et une autre qui défend la non-entrée du stationnement payant.

« Le dimanche [hoje]si oui gagne, [a EMEL] entrera dans la zone 9F. Si le résultat est non, (…) la position du conseil d’administration est d’empêcher l’entrée de plus de zones à Benfica », a-t-il souligné.

Ricardo Marques a également averti du fait que les paroisses qui sont des «dortoirs résidentiels» comme Benfica, «la sixième zone du pays avec la plus forte densité de population» qui manque de stationnement, ont besoin, dans ce domaine, «d’un plus grand investissement par la municipalité ”.

« Nous ne pouvons pas rester les otages de cette logique selon laquelle EMEL fait le parking, car c’est une entreprise et donc il est logique de générer des revenus. Il doit y avoir des investissements municipaux dans la création de stationnements en profondeur ou en silos comme dans d’autres quartiers de la ville », a-t-il souligné.

Vendredi, l’EMEL a refusé de révéler si elle respecterait le résultat du référendum d’aujourd’hui, afin de ne pas « influencer le débat ».

Dans une réponse envoyée à Lusa, l’entreprise a expliqué qu’elle fait partie du secteur public des affaires et « particulièrement liée et engagée au devoir d’exemption imposé par le régime juridique du référendum local ».

« Ne voulant, pouvant et ne devant, d’aucune manière, influencer le débat et la campagne électorale », peut-on lire dans la réponse, il a refusé de se prononcer sur la question avant le référendum.

RCP // MCL

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