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BE veut des absences excusées pour les femmes souffrant d’endométriose

Dans un projet de loi auquel l’agence Lusa a eu accès aujourd’hui, le groupe parlementaire BE propose « d’avancer dans la création d’une législation pour se conformer à ce qui a déjà été approuvé et pour garantir les droits, le diagnostic et le traitement aux femmes et aux personnes ayant un utérus qui souffrent de l’endométriose ».

L’enjeu est, défend-il, la « promotion des droits » des personnes atteintes d’endométriose, c’est-à-dire une maladie chronique dans laquelle il y a une présence de tissu endométrial dans la zone extra-utérine qui provoque, entre autres symptômes, des douleurs menstruelles intenses, ou avec adénomyose, maladie qui se caractérise par l’élargissement de l’utérus, qui peut également provoquer des douleurs chroniques.

L’objectif du parti coordonné par Catarina Martins est donc un « renforcement de l’accès » de ces personnes aux « soins de santé et la création d’un système d’absences justifiées du travail ».

Le décret-loi prévoit la création d’un droit à l’absence jusqu’à trois jours pour les douleurs invalidantes causées par l’endométriose ou l’adénomyose.

« Un travailleur qui souffre de douleurs graves et invalidantes causées par l’endométriose ou l’adénomyose pendant la période menstruelle a droit à un arrêt de travail justifié, sans perte de tout droit, y compris la rémunération, jusqu’à trois jours consécutifs pour chaque mois de prestation de travail », il peut être lu.

La proposition stipule que « la prescription médicale attestant de l’endométriose ou de l’adénomyose avec douleurs invalidantes est délivrée à l’employeur et vaut justificatif d’absence, sans qu’il soit nécessaire de renouveler mensuellement ».

Les blogueurs veulent également s’assurer que les personnes atteintes d’endométriose ou d’adénomyose « puissent préserver leur fertilité, notamment grâce à la cryoconservation de leurs ovocytes, le Service national de santé apportant une réponse pour la collecte et la conservation ».

La proposition précise que cette possibilité couvre également « d’autres pathologies qui conduisent à l’infertilité et qui remettent en cause la possibilité de futurs projets parentaux ».

Les blogueurs rappellent l’importance d' »assurer le droit » à un « diagnostic opportun », c’est pourquoi ils proposent la création d’un régime de remboursement des médicaments destinés au traitement et au soulagement des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose, progestatifs ou autres, prescrits en service national de santé (SNS) par des médecins spécialistes.

La proposition fait suite à une pétition qui sera débattue au parlement le 16 février, pour la création d’une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose et l’adénomyose.

AAT (JF) // MAG

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