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Alexandra Reis suppose que la rémunération initiale proposée était très expressive

L’ancienne administratrice de la TAP Alexandra Reis a supposé aujourd’hui que le montant des indemnités initialement proposées pour quitter l’entreprise était « très expressif », mais a souligné que les responsabilités l’étaient aussi, évoquant qu' »il n’y avait pas de juste cause ».

Lors de l’audition qui s’est tenue cet après-midi à la commission d’enquête de la TAP, Alexandra Reis a été interrogée par la députée BE Mariana Mortágua sur le point de savoir si elle ne considérait pas inapproprié le montant de l’indemnité qu’elle avait initialement demandé pour quitter l’entreprise, qui était de 1,4 million d’euros.

« C’était un montant élevé, sans aucun doute, c’est un montant important, mais les responsabilités d’un administrateur l’étaient et sont également, qui sont très élevées, dans le cas d’une compagnie aérienne », a-t-il commencé par répondre, évoquant que dans le cas d’accident d’avion « la responsabilité peut être attribuée personnellement à chacun des administrateurs de la société ».

Comprenant que «c’était en fait un montant très expressif», l’ancienne administratrice a déclaré que «c’était une valeur de discussion» et qu’elle a accepté une «contre-proposition d’une valeur bien inférieure» soit 500 mille euros, en supposant que même ainsi il est aussi « une valeur expressive par rapport à la moyenne nationale », mais que les « responsabilités inhérentes au poste étaient également élevées ».

« Je ne porte pas de jugement de valeur sur la légalité des 500 000 euros, ce que je dis, c’est que lorsqu’ils ont été proposés et que j’ai accepté. Je n’ai jamais pensé un seul instant qu’il puisse y avoir un doute sur cette valeur », a-t-il souligné.

Auparavant, lors de la période d’interrogation du député PCP Bruno Dias, Alexandra Reis avait expliqué que la première proposition d’indemnisation qu’elle avait demandée après avoir été invitée à quitter l’entreprise « avait une raison d’être », c’est-à-dire « les mêmes conditions qui étaient proposées à tous ». salariés en deux parties du contrat de travail et la même formule de calcul pour la durée du mandat ».

« J’étais indemnisé pour la fin d’un contrat de travail et la fin d’un mandat. Et j’étais rémunéré pour terminer un mandat sans qu’il y ait une raison objective pour que cela se produise. Il n’y avait pas de juste cause, rien ne peut m’être signalé dans mon travail à l’entreprise, bien au contraire », a-t-il répondu.

Alexandra Reis est la protagoniste de la polémique qui a éclaté à Noël, alors qu’elle était secrétaire d’État au Trésor et Correio da Manhã a rapporté qu’elle avait reçu une indemnité d’un demi-million d’euros pour quitter TAP, où elle était administratrice, deux ans en avance sur le programme.

Après avoir quitté la compagnie aérienne, en février 2022, l’ancien dirigeant a assumé la présidence du conseil d’administration de NAV Portugal — Navegação Aérea, avant d’être nommé par le ministre des Finances, Fernando Medina, au poste de secrétaire d’État.

Selon la présidente exécutive de la compagnie aérienne, Christine Oumières-Widener, entendue mardi par la commission d’enquête, l’initiative du départ d’Alexandra Reis est venue de la TAP, en raison d’un décalage des avis pour l’exécution du plan de restructuration de la part de la entreprise.

Suite aux conclusions de l’audit de l’Inspection générale des finances (IGF), le Gouvernement a ordonné le remboursement d’une grande partie du montant de l’indemnisation, qu’Alexandra Reis dit avoir restituée de son plein gré, bien qu’elle soit en désaccord avec l’interprétation de l’IGF, qu’il y a eu de graves défaillances dans le processus.

JF/MPE // JPS

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