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Agence de l’innovation : IL veut entendre le président et les ministres démissionnaires après de « graves accusations »

L’Initiative libérale (IL) souhaite entendre de toute urgence, au Parlement, la présidente de l’Agence nationale de l’innovation (ANI), Joana Mendonça, qui a démissionné ce lundi en prétextant « l’absence de conditions » pour occuper le poste, ainsi que les ministres de l’Economie, António Costa Silva, et Sciences et enseignement supérieur, Elvira Fortunato.

En cause, les « graves accusations » portées par le président démissionnaire dans la lettre adressée au président du bureau de l’Assemblée générale et au ministre de l’Economie. Dans cette missive, Joana Mendonça évoque « une série de questions d’intérêt critique pour l’avenir de l’Agence nationale de l’innovation », qu’elle considère, en effet, « comme étant du plus grand intérêt national », mais pour lesquelles elle n’a pu se prononcer. avoir « aucune interaction avec les (…) tutelles ».

Les raisons qui l’ont amenée à démissionner, dit-elle même, « sont liées à la difficulté croissante d’être guidée par la tutelle, notamment sur des sujets d’une importance cruciale pour l’Agence ». Un exemple de cela, a-t-il indiqué, est le manque d’approbation du plan d’activités proposé dans le budget de l’ANI pour 2023, « sans lequel l’ANI ne peut pas mener ses activités de manière régulière ».

Dans la lettre, à laquelle l’agence Lusa a eu accès, Joana Mendonça se plaint qu’il n’y a eu « aucune interaction avec les (…) tutelles » sur des questions qui « ont un impact clair sur le développement et la promotion des politiques publiques d’innovation », à savoir les programmes de portée européenne, tels que PRR, Eureka/Eurotars, PT2030 ou encore SIFIDE.

Pour IL, « ce qui est dit dans la lettre est grave et manque d’explications approfondies. Pour cette raison, le parti dirigé par Rui Rocha demande d’urgence l’audition de la présidente démissionnaire de l’Agence nationale de l’innovation (« qu’elle reste en fonction ou remplacée, à la date de l’audition »), ainsi que du ministre de de la Science, de la Technologie et de l’Enseignement Supérieur et le Ministre de l’Economie et de la Mer.
« Compte tenu de l’importance des accusations portées pour les deux tutelles », IL demande au président de la commission parlementaire de l’économie, des travaux publics, de l’aménagement et du logement « d’intervenir auprès du président par intérim de la commission de l’éducation et des sciences pour que les auditions se déroulent ». conjoint ».

L’Agence Nationale de l’Innovation a son capital souscrit à parts égales par le Ministère de la Science, de la Technologie et de l’Enseignement Supérieur, à travers FCT – Fondation pour la Science et la Technologie (50%), et par le Ministère de l’Economie, à travers l’IAPMEI (50%). ).

Pour les raisons détaillées dans la lettre, le président démissionnaire de l’ANI, qui a pris ses fonctions le 1er mai 2021, comprend que le travail ne peut pas continuer (…) « sans qu’il y ait un travail de confiance avec les tutelles » et qu’elles sont pas réuni les conditions d’exercice du poste, raison pour laquelle il a présenté sa démission en tant que président du conseil d’administration de l’ANI, demandant au ministre António Costa Silva de le remplacer d’ici le 31 mars prochain.

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