Selon le ministère public, le prévenu, qui réside en France, était marié depuis 2001, ayant appris en juin 2014 que son épouse entretenait une relation extraconjugale avec la victime, également salariée de la même entreprise, située à Torch.
Au cours de l’été de la même année, son ex-femme confirme qu’il a eu une relation extraconjugale avec la victime, mais que la relation est terminée et que l’ancien amant, insatisfait de la décision, continue de l’approcher vers la fin de la relation, a déclaré le député.
Le 17 septembre, vers 4 heures du matin, l’accusé a quitté son domicile pour se rendre sur son lieu de travail, après avoir aperçu la victime en chemin, qui se tenait à côté de sa voiture, garée du côté de la Rua dos Pereirões, dans la Torche.
Le prévenu soupçonnait que la victime s’attendait à ce que sa femme à l’époque quitte le lieu de travail (le quart de travail s’est terminé à 05h00).
Lorsqu’il est arrivé à l’entreprise, il a pris un poids lourd, a modifié le parcours pour passer la rue où il avait vu la victime et aura profité du fait que la victime était tournée à l’opposé de la route où il circulait pour envahir le bord de la route, s’écrasant de plein fouet contre l’homme, qui a fini par mourir.
Dans l’acte d’accusation, le ministère public a souligné que la rue où s’est produit l’accident était rectiligne, qu’il y avait une bonne visibilité et un bon éclairage public, qu’il ne pleuvait pas et qu’il n’y avait aucun signe de freinage du camion.
Au procès, le chauffeur du camion a déclaré qu’il s’agissait d’un accident et qu’il avait perdu le contrôle du camion.
Lors de la première audience, le défendeur a confirmé qu’il était au courant de la relation extraconjugale de l’ex-femme, mais a affirmé qu’il ne connaissait pas l’amant, ni qu’il ne savait qui il était, bien qu’il travaillait dans la même entreprise que son ancien partenaire, où le chauffeur de camion se rendait régulièrement au travail.
Le défendeur a déclaré qu’au petit matin du 17 septembre 2014, déjà après avoir récupéré le camion sur son lieu de travail, il avait modifié l’itinéraire prévu pour rentrer chez lui chercher un médicament qu’il prenait pour les tremblements causés par la sclérose en plaques.
Il a nié avoir vu la victime au bord de la route sur le chemin de l’entreprise, ni sur le chemin du retour.
Interrogé par le ministère public, l’accusé a déclaré qu’il n’était pas allé voir qui était la victime, ni n’a essayé de savoir si l’homme était vivant.
« Je ne voulais pas savoir si la personne allait bien ou pas, s’il parlait, s’il était vivant ? », a insisté le procureur, remettant également en cause le fait que l’accusé avait appelé la station GNR à Torch au lieu d’appeler le 112 – « même un enfant de quatre ans sait appeler le 112 ».
A diverses reprises, plusieurs des allégations du prévenu ont été remises en cause, à savoir le fait qu’il a oublié justement ce jour-là de ne pas prendre ses médicaments au travail ou qu’il n’a jamais été curieux de savoir avec qui son ex-femme l’avait trahi, lors de l’affaire. a été discuté non seulement dans l’entreprise, mais dans les conversations de café dans la paroisse de Tocha.
La lecture a lieu le mercredi à 15h00.
JGA // SSS