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Le PSD considère les licenciements à S. Francisco Xavier comme le symptôme d’un « problème fondamental » de santé

« S’il y a un secteur plus évident dans lequel l’Etat est défaillant, c’est bien celui de la santé. C’est avec une grande inquiétude que nous constatons que l’État n’est pas en mesure de répondre aux problèmes, mais la santé ne fait pas exception, c’est un symptôme de la dégradation généralisée des services publics », a déploré le leader du PSD Pedro Duarte.

À l’issue des réunions de la direction social-démocrate, au siège national du parti, le président du Conseil stratégique national du PSD a été interrogé sur la nouvelle, connue cet après-midi, selon laquelle les chefs de l’équipe d’urgence de médecine interne de l’hôpital São Francisco Xavier, à Lisbonne, a présenté la démission en bloc dans une lettre adressée au conseil d’administration, critiquant l’absence de solutions aux problèmes du service.

« Nous souhaitons que ce soit un problème uniquement localisé là-bas. Cette accumulation de situations démontre qu’il y a un problème de fond et non un problème de gestion dans une unité hospitalière donnée (…) Le problème structurel de notre santé n’est pas affronté », a critiqué Pedro Duarte.

Dans la lettre signée par 16 assistants hospitaliers de médecine interne du Centro Hospitalar Lisboa Central (CHLO), auxquels l’agence Lusa a eu accès, les médecins déclarent que la crise que traverse le Service général d’urgence (SUG) « est ancienne et a s’est aggravée ces dernières années ».

Cependant, face à l’aggravation des problèmes, « avec un impact sur la prestation d’excellents soins aux patients qui utilisent ce service, et compte tenu de l’inertie » de la gestion des urgences et de l’administration du centre hospitalier, les signataires de la lettre présentent désormais sa démission en bloc de ses fonctions de chef et sous-chef des équipes de médecine interne du service général des urgences, avec effet à partir de mercredi.

En juillet dernier, la grande majorité des abonnés avaient annoncé leur démission car ils estimaient que l’équipe n’était pas suffisamment sécurisée pour garantir le planning du mois d’août.

Les médecins précisent dans la lettre, désormais également adressée à l’Ordre des médecins et aux syndicats, que des négociations avaient été engagées à l’époque avec l’actuel conseil d’administration dans le « but de trouver des solutions qui remédieraient aux manquements dénoncés ».

« Au cours des sept derniers mois, malgré la disponibilité du groupe d’assistants hospitaliers (AH) de médecine interne à collaborer avec l’institution qu’ils représentent, aucun changement structurel n’a été proposé ou mis en œuvre, de sorte que le problème qui a motivé la communication précédente s’est aggravé, comme prévu », indiquent les experts dans la lettre envoyée.

SMA (HN/JGO) // JPS

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