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VASP « se conformera scrupuleusement » à l’injonction de suspension des frais

VASP a annoncé aujourd’hui qu’elle « se conformera scrupuleusement » à l’injonction déposée par l’Association nationale des vendeurs de presse (ANVI) et acceptée par le tribunal, qui demande la suspension des redevances journalières de distribution.

« La direction juridique de VASP analyse actuellement la portée et la portée de la décision judiciaire précitée, qu’elle respectera scrupuleusement », peut-on lire dans un communiqué envoyé par la société en début de matinée d’aujourd’hui.

La société affirme avoir pris connaissance vendredi de l’injonction, « demandée par une association et un autre requérant », la considérant « manifestement infondée et sans avoir obtenu le droit d’exercer le système contradictoire ».

Par ailleurs, la société de distribution évoque avoir adopté une « attitude de bonne foi et de loyauté envers tous les points de vente » en « suspendant temporairement la facturation des frais de port dû, pour la période du 4 juillet 2021 au 10 juillet 2021 ».

« Une telle suspension ne signifie pas la renonciation par VASP à tout droit sur les montants des frais de port en cause », souligne la société dans le texte.

Vendredi, le tribunal de district de Lisbonne a accepté l’injonction déposée par l’Association nationale des vendeurs de presse (ANVI) contre Vasp, demandant la suspension des frais de distribution quotidiens.

Selon la décision du tribunal, à laquelle Lusa a eu accès, l’injonction a été acceptée et, par conséquent, a ordonné « la suspension de la collecte en ce qui concerne le remboursement par les points de vente des frais de transport, de livraison et de collecte quotidienne des publications par Vasp ». .

« Compte tenu de la demande d’aide juridictionnelle présentée, les requérants sont, pour le moment, exonérés de la prise en charge des frais qui leur ont été imposés », lit-on dans la décision du Tribunal Judiciaire du District de Lisbonne Oeste.

Il s’agit d’une action de l’ANVI visant à suspendre le « nouveau tarif journalier de distribution prévu pour démarrer en […] le 4 juillet ».

A l’occasion, l’association a justifié la demande au tribunal de suspendre l’application de la redevance journalière de distribution, « considérant que de nombreux points de vente à l’échelle nationale ne pourront pas prendre en charge la nouvelle redevance Vasp ».

Pour facturer les frais, VASP revendique précisément un problème de durabilité, réitéré dans la déclaration d’aujourd’hui.

« VASP réitère que le maintien de la situation actuelle est totalement insoutenable et que le seul moyen d’assurer la continuité de la fourniture du service de distribution des publications, sur tout le territoire national, de manière continue et ininterrompue, en promouvant social, culturel et territorial » , peut-on lire dans le communiqué.

La diffusion, réalisée « sans aucun soutien de l’État, nécessite un effort conjoint de tous les acteurs de la chaîne de valeur, incluant dans cet effort le copaiement par les Points de Vente des frais de transport, de livraison et de collecte des publications par VASP », affirme l’entreprise.

De son côté, l’ANVI considère que la taxe en cause « conduira à la fermeture de nombreux points de vente — à savoir ceux situés à l’intérieur du pays —, limitant la vente de la presse écrite à une partie de la population nationale ». et mettant — voire — en cause le droit à l’information, puisque l’imposition de redevances supérieures au volume des ventes entraînera la fermeture des établissements précités ».

Dans le même temps, l’ANVI « a déposé une plainte auprès de l’Autorité de la concurrence [AdC]», considérant qu’il y a une « violation du régime légal de la concurrence ».

Le 6 mai, Vasp a envoyé une note aux clients concernant la mise à jour des conditions d’approvisionnement.

Selon ce document, auquel Lusa avait accès, la société facturerait, à partir du 4 juillet, des frais de livraison quotidiens de 1,50 euro du lundi au samedi et d’un euro le dimanche, auxquels s’ajoute la TVA, en guise de remboursement des frais du transport, de la livraison et de la collecte des publications.

Pour les points de vente, le montant levé avec la nouvelle redevance va au-delà des frais de transport, de livraison et de collecte des publications.

Selon les chiffres donnés à Lusa par les commerçants, Vasp compte environ 6 000 points de vente qui devront payer environ 49,32 euros par mois, soit un total de 295 920 euros.

Le 30 juin, Impresa a annoncé la conclusion de la vente de sa participation de 33,33 % dans le distributeur de journaux et magazines Vasp à Páginas Civilizada et Cofina Media, pour un montant de 2,1 millions d’euros.

Cofina détient désormais 50 % de Vasp, Global Media 33,33 % et Páginas Civilizada (groupe Bel, détenu par Marco Galinha) 16,67 %.

JE (MPE/PE/ALYN) // MSF

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