L’agenda de ce sommet des chefs d’État et de gouvernement des 27, qui se tient d’ici vendredi à Bruxelles, est particulièrement chargé, avec des dirigeants abordant, entre autres, des questions de politique étrangère, de migration, de relance économique et, comment le covid La pandémie de -19 dure depuis plus d’un an.
À ce stade, les dirigeants devraient se concentrer sur la situation épidémiologique actuelle en Europe et s’attaquer spécifiquement à la menace posée par les nouvelles variantes, selon des sources européennes.
Les sources admettent une discussion sur la nécessité d’une plus grande coordination entre les États membres après que la chancelière allemande Angela Merkel a critiqué mercredi l’absence de règles communes en matière de voyage, citant comme exemple la situation d’augmentation de la contagion au Portugal, qui selon lui « aurait pu été évité ».
Avant le début formel des travaux du Conseil européen, les chefs d’État et de gouvernement auront un déjeuner de travail avec le secrétaire général des Nations unies, qui a été reconduit la semaine dernière pour un second mandat à la tête de l’organisation. deux heures sur le renforcement de la coopération entre l’UE et l’ONU pour faire face aux défis mondiaux actuels, selon des sources européennes.
Le dîner de travail sera consacré à la politique étrangère, le Conseil européen adoptant des conclusions sur les relations avec la Turquie et la Russie, ainsi que sur la Biélorussie, quelques jours après l’adoption d’un quatrième paquet de sanctions contre le régime d’Alexandre Loukachenko.
Des sources diplomatiques ont estimé « plus que probable » que la question des droits des LGBTQI en Hongrie soit soulevée par certaines délégations, une question qui sera abordée de manière informelle car elle n’est pas à l’ordre du jour officiel.
Le Conseil européen se poursuit vendredi matin avec un volet plus économique, avec des dirigeants pour faire le point sur l’état de mise en œuvre du plan de relance, maintenant que la Commission a enfin commencé à approuver les Plans de relance et de résilience (RPR) des États membres ( le portugais étant le premier), suivi d’un sommet de l’euro à la fin des travaux.
A la fin des travaux, António Costa participe à la conférence de presse formelle, avec les présidents du Conseil européen, Charles Michel, et de la Commission, Ursula von der Leyen, comme d’habitude lors du dernier sommet des dirigeants de chaque présidence.
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