Dans un communiqué, le cabinet du ministre João Matos Fernandes rappelle que le contrat signé en octobre de l’année dernière a établi le modèle de rémunération de l’entreprise pour le respect des obligations de service public entre 2021 et 2025.
«La compensation financière garantit que la fourniture de services définis et les taxes imposées à Transtejo / Soflusa sont financièrement viables et offrent un niveau adéquat de qualité et de sécurité, en vue de promouvoir l’accès universel au transport fluvial, la cohésion territoriale et le respect des droits des utilisateurs» , lit la même note.
Transtejo assure les liaisons fluviales entre Seixal, Montijo, Cacilhas et Trafaria / Porto Brandão, dans le quartier de Setúbal, et Lisbonne, tandis que Soflusa est responsable de la connexion de Barreiro à la capitale.
Selon le ministère de l’Environnement, qui supervise les transports urbains, l’entreprise dispose désormais de «moyens suffisants pour assurer l’entretien et le renouvellement de sa flotte, mener à bien les différents projets de modernisation et se doter des moyens humains et matériels nécessaires pour assurer »Services de transport fluvial.
Pour la tutelle, c’est «un autre moment clé» pour la promotion du transport public urbain de voyageurs, une «priorité» du Gouvernement alignée sur «les objectifs de décarbonation de l’économie, auxquels le secteur des transports contribue de manière significative».
« Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible d’assurer les liaisons dans les conditions proposées – horaires et tarifs – et les plans d’entretien et de réparation de la flotte et des installations permettant la réalisation de services de transport fluvial adaptés aux besoins de mobilité des populations. , dans des conditions normales de sécurité et de fiabilité », est mentionnée dans le communiqué.
Le 1er octobre, le gouvernement a annoncé le versement de plus de 74 millions d’euros de compensation financière à Transtejo et Soflusa, à effectuer entre 2021 et 2025, dans le cadre des obligations de service public.
Dans un communiqué publié à l’époque, le ministère de l’Environnement et de l’Action pour le climat a indiqué que le projet de résolution du Conseil des ministres approuvé ce jour-là autorisait le versement de 14,283 millions d’euros pour la compensation financière pour la fourniture d’infrastructures et de 60,393 millions d’euros pour la respect des obligations de service public.
Le paiement de ces compensations, résultant des obligations de service public imposées aux entreprises, sera régi par un contrat de service public, a-t-il ajouté.
MLS (RCP / DYBS) // VAM