Le Syndicat des pilotes de l’aviation civile (SPAC) a rapporté aujourd’hui que la TAP a soumis une contre-proposition qui comprend le licenciement de 458 pilotes, une réduction des salaires et la suppression de clauses dans l’accord d’entreprise, selon un communiqué.
Dans la note, rendue publique aujourd’hui, la direction de la SPAC a rendu compte d’une réunion où elle était avec TAP «dans le cadre de la négociation de la convention collective d’urgence» et à laquelle était présent le secrétaire d’État adjoint à la Communication, Hugo Santos Mendes. président du conseil d’administration de TAP, Miguel Frasquilho, le président exécutif de la société, Ramiro Sequeira, et l’équipe de négociation de la société.
«TAP a présenté une contre-proposition à la proposition présentée par SPAC le 22 décembre 2020. Cette contre-proposition de TAP est basée sur le licenciement de 458 pilotes, sur la réduction des rémunérations et sur l’élimination d’un ensemble de clauses de l’accord d’entreprise, notamment le règlement de l’utilisation et de la fourniture des travaux (RUPT) et le règlement du recours à la sous-traitance externe (RRCE) », a indiqué la SPAC.
Au départ, le gouvernement prévoyait le licenciement de 500 pilotes.
À son tour, le SPAC «a présenté les principes fondamentaux du futur accord d’urgence» et qui passent par «le maintien des emplois de tous les pilotes», en laissant «le temps aux mesures volontaires de réduction de personnel de prendre effet».
Le syndicat a défendu plusieurs autres piliers, tels que «distribuer le travail existant à tous les pilotes, maintenir les objectifs financiers de l’entreprise», «réduire les coûts fixes et mettre en place des mécanismes de rémunération variable», à travers la «réduction équitable de la rémunération de tous les pilotes et fixer des critères pour augmenter le nombre d’heures »et« répartir équitablement les sacrifices nécessaires ».
La SPAC a également déclaré qu’elle avait l’intention de «garantir l’activité de TAP», en appelant à ce qu’il n’y ait pas «d’externalisation à d’autres entreprises» et en veillant à ce que le transporteur ait «la disponibilité des pilotes lorsqu’il y a une reprise et dans les pics d’activité future», en gardant «les pilotes qualifié et capable de voler ».
Ces professionnels appellent également au maintien de «hauts niveaux de productivité des pilotes avec des règles convenues pour l’organisation du temps de travail», en «fixant, par accord, des règles de temps de vol et de repos répondant aux besoins opérationnels de la TAP».
Le SPAC a également déclaré que lors de la réunion «certains sujets ont été débattus, à savoir comment atteindre les objectifs visés, notamment le niveau de réduction des rémunérations, les nouvelles formes d’organisation du temps de travail, la durée de validité du contrat de travail. urgence et comment garantir la non-externalisation de l’activité de TAP ».
Selon le syndicat, «une certaine ouverture pour négocier rapidement les aspects essentiels» a été exprimée et une nouvelle réunion est prévue le 22 janvier.
Le plan de restructuration de TAP, livré à Bruxelles en décembre, prévoit la suspension des accords d’entreprise, mesure sans laquelle, selon le ministre de l’Infrastructure et du Logement, Pedro Nuno Santos, il ne serait pas possible de restructurer TAP.
Le plan de restructuration de la TAP à la Commission européenne, remis à la Commission européenne, prévoit le licenciement de 500 pilotes, 750 membres d’équipage de cabine, 450 techniciens de maintenance et d’ingénierie et 250 des zones restantes.
Le plan prévoit également une réduction de 25% de la masse salariale du groupe (30% pour les personnes morales) et du nombre d’avions composant la flotte de l’entreprise, de 108 à 88 avions commerciaux.
ALYN (MPE) // EA
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