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TAP propose un accord avec l’équipage pour prendre effet jusqu’à la fin de 2024

La TAP a proposé au Syndicat national du personnel navigant de l’aviation civile (SNPVAC) un accord d’urgence, dans le cadre de la restructuration de l’entreprise, qui devrait rester en vigueur jusqu’à fin 2024, avec une réduction de salaire de 25%.

Selon la proposition que la TAP a présentée au syndicat, à laquelle Lusa avait accès, et où plusieurs clauses de l’accord d’entreprise (AE) de ces professionnels sont suspendues, «l’accord entrera en vigueur le lendemain de sa publication au Bulletin Travail et emploi et restera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2024, sans préjudice du résultat du processus d’examen global de l’EE », également prévu.

L’accord, selon lequel «les mesures convenues en matière de rémunération et autres prestations en espèces, qu’elles soient rémunératrices ou non, prendront effet le 1er janvier 2021», établit la suspension «des grilles des salaires et rémunérations en vigueur à la date d’entrée en vigueur du présent accord, y compris ceux contenus dans des règlements spécifiques pour chaque fonction et / ou des accords individuels ».

Dans le document, qui couvrira 2500 membres d’équipage, il est également prévu qu ‘«ils seront gelés et réduits de 25%», comme annoncé précédemment par le gouvernement, le «salaire fixe, ainsi que la rémunération établie dans les régimes de rémunération de chaque fonction et / ou dans les conventions individuelles de travail »et« toutes les rémunérations ou autres avantages à expression monétaire, directs ou indirects, déjà échus ou échus, indexés sur les rémunérations visées ».

Dans la même situation se trouvent toujours «les prestations de préretraite et les compléments de retraite», «les rémunérations et autres avantages rétributifs ou autres à caractère pécuniaire, déjà acquis ou en vigueur à la date d’entrée en vigueur de ce régime de remplacement» et « Toutes les autres prestations rétributives ou en espèces, non couvertes par les dispositions des paragraphes précédents ».

L’accord d’urgence prévoit également que «l’année de mise en œuvre et l’année de cessation de la mesure d’ajustement salarial, la prime de Noël sera calculée sur la base de la moyenne de la rémunération mensuelle de base, applicable dans les mois de l’année auxquels se réfère la subvention». .

En revanche, «dans l’année de cessation de la mesure d’ajustement salarial, l’indemnité de vacances sera calculée sur la base de la moyenne de la rémunération mensuelle de base, applicable dans les douze mois précédant immédiatement le mois du versement de l’indemnité».

Le document précise également que «les parties reconnaissent expressément et de bonne foi que la réduction de rémunération résultant des dispositions des numéros et clauses précédents est réalisée d’un commun accord, en vue de garantir la pérennité financière de TAP et de promouvoir sa reprise économique et opérationnelle, et c’est aussi un mécanisme indispensable pour maintenir le plus grand nombre possible d’emplois des travailleurs et ne constitue donc pas une violation du principe d’irréductibilité de la rémunération ».

Selon la proposition de TAP, l’accord «est en concurrence pour le dimensionnement du personnel de cabine effectif, supposé dans le plan de restructuration de l’entreprise», étant «complémentaire des mesures volontaires qui seront adoptées par l’entreprise, à savoir la résiliation amiable des contrats travail, préretraite, préretraite, travail à temps partiel et autres, seront bientôt libérés ».

Cependant, si «le dimensionnement du personnel prévu et nécessaire n’est pas réalisé, l’entreprise devra recourir à d’autres moyens légaux», lit-on dans le document, qui ne détaille pas ce que seront ces moyens.

Dans la proposition, «les parties s’engagent, d’ici la fin du 1er trimestre 2021, à entamer des discussions sur l’élaboration d’un processus de révision complète» de l’AE et «du SNPVAC, aux termes de l’article 542 du Code du travail, s’engage à ne pas recourir aux moyens de lutte ouvrière en relation avec les matières contenues dans cet accord d’urgence, TAP s’engageant à tout faire pour assurer la normalisation de l’opération et la prise en compte des conditions de travail du personnel de cabine ».

Mercredi, le SNPVAC a considéré la proposition de la direction de la TAP de supprimer les clauses «nombreuses et importantes» de l’accord d’entreprise «extrêmement sérieuses» et souhaite connaître les économies générées par la mesure.

«Le SNPVAC a été confronté à l’envoi, par TAP» d’une «proposition extrêmement sérieuse, qui envisage la suppression de nombreuses et importantes clauses de l’actuel AE [Acordo de Empresa], à savoir le règlement sur la composition de l’équipage, le règlement sur la rémunération, la réforme et la garantie sociale et le RUPT [Regulamento de Utilização e Prestação de Trabalho], sans sauvegarde des emplois et sans respect pour le travail développé par cette direction et ses conseillers », a informé le syndicat, dans une note aux associés, après une rencontre avec la direction de la compagnie aérienne, mardi.

«La société a réaffirmé que le fait de ne pas parvenir à un accord conduira à l’imposition d’un régime successif. La direction [do SNPVAC], avec ses conseillers juridiques, est prêt, au cas où cette violation de la négociation collective se matérialiserait, à débloquer tous les moyens à notre portée pour empêcher la suspension d’AE », a-t-il assuré.

Le syndicat a proposé l’adoption d’un programme de préretraite et de préretraite pour 444 membres d’équipage de cabine éligibles, sans subir de pénalités, la TAP ayant été déclarée entreprise en situation économique difficile.

Parmi les propositions du SNPVAC figure également «l’adoption d’un programme de travail à temps partiel 8/12 entre 2021 et 2023 couvrant au moins 75% du personnel de cabine», qui devrait être soumis à «la non-affectation de la réduction générale des salaires de 25% au-dessus de 900 euros pour ceux qui adhèrent à cette mesure »et la« préservation de l’emploi »pour ceux qui adhèrent à la mesure, au moins pendant la période de restructuration.

Le plan de restructuration de TAP, livré à Bruxelles en décembre, prévoit la suspension des accords d’entreprise, mesure sans laquelle, selon le ministre de l’Infrastructure et du Logement, Pedro Nuno Santos, il ne serait pas possible de restructurer TAP.

Le plan prévoit le licenciement de 500 pilotes, 750 personnels de cabine, 450 ouvriers de maintenance et d’ingénierie et 250 des zones restantes et une réduction de 25% de la masse salariale du groupe (30% dans le cas des personnes morales) et du nombre d’avions qui composent la flotte de l’entreprise, de 108 à 88 avions commerciaux.

ALYN (MPE) // EA

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