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TAP : Christine Ourmières-Widener entendue aujourd’hui à la commission d’enquête

Le dirigeant est la troisième personnalité, sur une liste d’une soixantaine, à être auditionnée par la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle politique de la gestion de la TAP, mise en place à l’initiative du Bloc de gauche.

La présidente toujours exécutive de la TAP a contesté le licenciement et a accusé le gouvernement d’avoir été « pressé politiquement » de la licencier, selon l’objection de la défense, citée par TVI/CNN.

La semaine dernière, les responsables de l’Inspection générale des finances (IGF) ont été entendus, qui ont déclaré que le président exécutif et le président du conseil d’administration, Manuel Beja, sont responsables dans l’affaire de l’indemnisation d’Alexandra Reis pour avoir signé le seul document officiel.

L’administrateur financier de la compagnie aérienne, Gonçalo Pires, a également été entendu, qui a assuré qu’il n’était pas impliqué dans le processus d’indemnisation, malgré la protection des comptes de la compagnie.

Lors de la même audience, la députée du Bloc de gauche Mariana Mortágua a révélé que l’ancien manager Max Urbahn, directeur exécutif entre 2016 et 2017, lorsque la TAP était une société privée, avait reçu 1,35 million d’euros dans le cadre d’un accord de préretraite.

Le gouvernement a annoncé, le 6 mars, que l’IGF avait conclu que l’accord conclu pour le départ anticipé d’Alexandra Reis de la TAP était nul et qu’il allait demander le remboursement des sommes.

Les ministres des Finances et des Infrastructures ont également annoncé le limogeage pour juste motif de la présidente exécutive de la TAP, Christine Ourmières-Widener, et du président du conseil d’administration, Manuel Beja.

La vérification par l’IGF de la légalité de l’indemnisation versée à Alexandra Reis a été décidée le 27 décembre dernier par le ministre des Finances, Fernando Medina, et par le ministre des Infrastructures et du Logement de l’époque, Pedro Nuno Santos.

En décembre, Alexandra Reis a pris ses fonctions de secrétaire d’État au Trésor, puis la polémique a éclaté sur l’indemnité qu’elle a reçue lorsqu’elle a quitté la compagnie aérienne publique, entraînant un remaniement au sein du gouvernement, notamment le départ de Pedro Nuno Santos, qui a été remplacé par João Galamba.

Entre son départ de TAP et son arrivée au gouvernement, Alexandra Reis a également été présidente de NAV Portugal — Navegação Aérea.

Dans une déclaration écrite transmise à Lusa en décembre, Alexandra Reis a indiqué que l’accord de cessation de ses fonctions « d’administrateur de sociétés de l’univers TAP » et la révocation de son « contrat de travail avec TAP SA, tous deux demandés par TAP, ainsi comme sa communication publique, a été convenu entre les équipes juridiques des deux parties, mandatées pour assurer l’adoption des meilleures pratiques et le strict respect de tous les préceptes légaux ».

MPE // EA

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