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Suffisamment d’avancées avec des propositions d’amendements sur les incompatibilités pour « répondre clairement » à l’appel du PR

« Visant précisément aujourd’hui et les affaires qui sont sur la table, Chega, pour répondre à l’appel du président de la République, propose de modifier l’article 9 de la loi d’incompatibilité », a déclaré André Ventura, lors d’une conférence de presse à la siège du parti à Lisbonne.

Selon le dirigeant, Chega veut interdire « aux ministres et titulaires de charges politiques de faire des affaires avec l’Etat, quelle que soit leur participation » dans une entreprise ou une société et propose que le « régime s’applique aux conjoints, même s’ils sont séparés de personnes ». et marchandises ».

Dans ce dernier aspect, André Ventura a souligné que le ministère public a déjà reconnu qu’il « avait des doutes sur la constitutionnalité que la proposition puisse également couvrir les conjoints séparés de fait », dans un prononcé sur un autre projet de loi que le parti a présenté mais qui être retiré avec la présentation de ces nouvelles propositions.

Le parti dirigé par Ventura souhaite également la publication de « tous les contrats passés par des membres de la famille des politiciens » sur le portail Internet des marchés publics ainsi que sur le portail « Plus de transparence ».

André Ventura a indiqué qu’une autre des propositions est liée à l’exercice du mandat à titre exclusif et Chega veut que « chaque fois qu’il y a une rémunération régulière et systématique, quelle qu’en soit la source, que son titulaire ne puisse bénéficier » de ce régime.

« Qu’il s’agisse de création artistique, de droit d’auteur, de colloques, d’exposés, de formations de courte durée, cela n’a aucun sens qu’un député soit exclusivement et en même temps percevant un salaire mensuel de manière régulière, systématique et courante », a-t-il ajouté. défendu. .

Le leader de Chega a évoqué le cas de la députée BE, Mariana Mortágua, et ses collaborations dans des espaces de commentaires dans un journal et sur une chaîne de télévision, mais a refusé de « fulaniser ».

D’autres propositions présentées aujourd’hui visent à « interdire les portes tournantes entre les directions de l’administration publique et les cabinets ministériels, car il s’agit de l’une des plus grandes formes de parti pris dans l’administration publique ».

André Ventura a également annoncé que le parti veut « mettre fin à l’exclusion des instances régaliennes par rapport aux mécanismes de prévention de la corruption », afin que « tous sans exception soient liés à ces mécanismes ».

Quant à l’Entité pour la transparence, le Chega souhaite qu’elle « décolle » et « puisse donner des avis sur les questions de conflits d’intérêts et d’incompatibilités ».

Le parti souhaite également « revoir la loi sur les délits de responsabilité des titulaires de charges publiques et des managers publics, assimilant les titulaires de fonctions politiques aux managers publics quant aux conséquences et à l’application de cette loi ».

Avec ces propositions « radicales » et ces « diplômes clés », le Chega veut « approuver une législation ferme, pérenne et très contraignante », a déclaré le dirigeant.

« Il me semble que nous répondons clairement à l’appel du président de la République en la matière », s’est défendu André Ventura, refusant qu’il s’agisse de « raccords » à la législation, mais notant toutefois que « modifier toute législation pendant longtemps 40 ans dans ce domaine, c’est impossible, surtout d’une manière qu’on veut vite et clairement ».

Le parti présentera ces projets à l’Assemblée de la République « dès que le débat sur le budget sera terminé » et le parti souhaite que le parlement débatte à nouveau de cette question à ce moment-là.

Un débat proposé par Chega est déjà prévu vendredi sur « les cas successifs d’incompatibilités présumées et de conflits d’intérêts impliquant plusieurs ministres ».

Mercredi, le président de la République a demandé au parlement de revoir le régime juridique des incompatibilités et empêchements des titulaires de charges politiques, si l’Assemblée de la République « juge une telle réflexion pertinente et nécessaire ».

« J’ai profité d’un message adressé à l’Assemblée de la République pour demander aux partis, tous, d’envisager de prendre des lois très différentes, qui ont 40 ans, qui sont des patchs de patchs, des touches de touches, pour trouver une solution claire dans loi, et donc clair en politique », a affirmé Marcelo Rebelo de Sousa dans des déclarations aux journalistes samedi.

FM (SMA/APM) // ACL

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