Un directeur principal de l’agence de notation américaine Standard & Poor’s a déclaré que la banque portugaise Novo Banco était utilisée dans un jeu politique dans lequel le parti d’opposition PSD tente de marquer des points contre le gouvernement et de lui demander des comptes.
Frank Gill a déclaré au service de presse en ligne ECO que la décision du parlement portugais lors d’un vote d’une coalition « négative » de bloquer un transfert de fonds à la banque ne devrait pas affecter la notation du Portugal puisque son système bancaire est protégé par des actionnaires étrangers.
«Novo Banco est un poids autour du cou que tout gouvernement doit supporter, car il s’agit d’une obligation conditionnelle très coûteuse», a-t-il déclaré.
Il s’agit d’une motion du Bloco de Esquerda de gauche pour bloquer le déblocage d’un montant fixe défini par le gouvernement pour les actifs financiers du Fonds de résolution que le fonds injecte dans Novo Banco.
Le bloc a été approuvé par une coalition de petits partis (PCP, PEV, BE, Chega, Joacine Katar Moreira) et le principal parti d’opposition PSD avec des abstentions du PAN et du CDS.
Le gouvernement fait valoir que cette décision de bloquer le transfert d’espèces a rompu le contrat signé par le fonds américain Lone Star et l’État lors de la vente de la banque au premier en 2017 parce qu’elle viole l’article 105 de la Constitution et la loi-cadre budgétaire.
Néanmoins, le ministre des Finances, João Leão, déclare étudier différentes alternatives dans le cadre du budget actuel de l’Etat.
Frank Gill a minimisé la décision parlementaire. «Si l’opposition était au pouvoir, je soupçonne que la même chose se serait produite, mais avec des partis différents. Je pense que l’opposition a fait cela parce que cela a fourni une opportunité politique de rendre la vie difficile au gouvernement.
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