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Santos Silva souligne la « force collective » de la CPLP et souligne que les membres ne se sentent jamais comme des étrangers

Lors de la séance de clôture de la XI Assemblée parlementaire de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) – qui s’est tenue depuis lundi à l’Assemblée de la République –, Augusto Santos Silva a souligné que cette organisation « est unie par quelque chose qui appartient à tous , le chacun et n’appartient exclusivement à personne ».

« La langue portugaise, notre histoire commune, mais aussi notre volonté de construire une organisation qui nous unit tous, toujours plus forts, sur cette histoire et sur cette langue », a-t-il dit.

Le président du parlement portugais a souligné que la CPLP compte désormais « plus de 290 millions d’habitants » et que les projections des Nations unies estiment que ce nombre dépassera 400 millions d’ici le milieu du siècle et 500 millions d’habitants d’ici la fin de ce siècle.

« Cela nous donne une force collective qui repose sur l’amitié profonde entre tous, sur le lien profond qui résulte d’où que nous soyons – Portugais en Angola, Angolais au Mozambique (…), Timorais au Brésil – ne jamais se sentir étrangers, se sentir toujours frères », considéra-t-il.

Le président de l’Assemblée de la République a souligné, dans la déclaration finale résultant de la réunion, le salut à la Guinée équatoriale pour avoir approuvé l’abolition de la peine de mort et à tous les membres pour les «énormes progrès» dans la ratification et la mise en œuvre de la convention de mobilité.

Devant les ambassadeurs des pays de la CPLP au Portugal, les présidents des parlements nationaux et les chefs de délégations qui se sont rendus à Lisbonne, Augusto Santos Silva a également souligné l’importance que cette rencontre ait eu lieu en personne, après deux ans d' »interruption forcée » due à la pandémie de covid-19.

« Les institutions sont des structures qui vivent par elles-mêmes, mais les organisations internationales vivent aussi beaucoup de la qualité des relations interpersonnelles », a-t-il dit, estimant que ces rencontres sont l’occasion de renforcer « des liens très importants dans les bons comme dans les mauvais moments ».

Le président de l’Assemblée populaire nationale de Guinée-Bissau, Cipriano Cassamá, a également souligné les « conclusions importantes » de la réunion de Lisbonne.

« Nos parlements doivent jouer un rôle important dans le contrôle de la mise en œuvre de la libre circulation des personnes et être un facteur catalyseur, par des mesures législatives, facilitant l’exécution de l’accord », a-t-il défendu.

La 11e Assemblée parlementaire de la CPLP a débuté lundi et s’est achevée aujourd’hui, ayant pour thème central la question de la libre circulation des biens et des services.

L’AP-CPLP — dont la présidence est actuellement assurée par la Guinée-Bissau — a été créée en 2007, regroupant les représentations de tous les parlements de l’organisation, et vise à « renforcer la solidarité et la coopération », étant composée de députés démocratiquement élus nommés par les parlements nationaux.

La CPLP comprend neuf États : Angola, Brésil, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mozambique, Portugal, São Tomé et Príncipe et Timor-Leste.

SMA (TA/SMM) // JPS

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