Il y a quelques années, dans cette chronique, j’ai écrit sur le vin rosé sous la même étiquette que ce rouge. À l’époque, j’avais déclaré que c’était l’un des meilleurs rosés portugais que j’avais essayés, et cela est toujours vrai. Il y a aussi un blanc sous l’étiquette Vulcânico que je n’ai pas encore essayé, mais j’ai récemment échantillonné le rouge. Un peu de contexte d’abord…
Ces vins sont produits par le célèbre vigneron portugais António Maçanita, partenaire de la société des vins des Açores, une entreprise qui ouvre la voie en mettant sérieusement les vins des Açores sur la carte.
Le vin y est produit depuis de nombreux siècles, mais ce n’est que lorsque les îles ont obtenu le statut de région viticole du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004 que le potentiel en termes de vin de qualité a commencé à attirer l’attention.
Les vignes sont cultivées sur le littoral rocheux au pied d’une montagne volcanique, un terroir qui définit apparemment la définition d’un sol inutilisable et où rien ne peut être cultivé à part le raisin.
Le rouge n’est pas boisé, un vin avec un taux d’alcool respectablement bas de seulement 12% composé d’un assemblage de nombreuses variétés différentes, notamment Aragonês, Castelão, Syrah, Merlot, ainsi que des raisins locaux.
De couleur rouge rubis, il présente des notes de cerise et d’épices au nez, une belle fraîcheur en bouche et des tanins fins avec une subtile salinité en finale sèche.
C’est quelque chose de tout à fait différent mais très appétissant et vaut bien le prix de 14,95 € chez Apolónia.
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