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PRR : la Commission a identifié des retards dans les demandes atteignant 300 jours

La Commission Nationale de Suivi du Plan de Relance et de Résilience (CNA-PRR) a relevé des retards dans la réponse aux demandes, qui ont pris jusqu’à 300 jours.

« Les situations que nous avons signalées dans la décarbonation de l’industrie ont à voir avec le dépassement des délais fixés dans les avis. Dans le cas des routes de décarbonation, elles ont même dépassé les 300 jours », a souligné le président du CNA, Pedro Dominguinhos, qui s’adressait aux journalistes à Lisbonne, après la présentation du rapport annuel de suivi du PRR.

S’agissant de la justification de ces retards, le président du CNA a noté que de nombreuses candidatures sont complexes et que les avis ont reçu un nombre important de candidatures, par rapport aux attentes initiales.

Pour la commission, il faut créer des « plans de contingence » pour éviter ces situations, cependant, il a noté que le recrutement dans l’administration publique « a son temps ».

Pedro Dominguinhos a également rappelé que tous les avis ont un délai prévu pour la décision des candidatures respectives, soulignant qu’il a déjà recommandé que celui-ci soit plus court que celui défini.

Interrogé sur l’objectif, annoncé par le gouvernement, d’atteindre 32% d’exécution d’ici la fin de l’année, au-dessus des 17% actuels, le responsable du CNA a défendu que ce sera « une année très exigeante », mais l’a compris comme  » possible », avec la collaboration entre les différentes entités et la reprogrammation du PRR.

Comme il l’a souligné, les 32% dépendent du respect des objectifs et des jalons convenus avec la Commission européenne, mais un processus de reprogrammation du PRR est en cours, qui, selon l’exécutif, devrait être approuvé prochainement.

En ce sens, certains objectifs et jalons peuvent être révisés, compte tenu de la situation macroéconomique actuelle.

L’année « 2023 a un ensemble très exigeant d’objectifs et de jalons. Il y a un certain nombre de vicissitudes que nous ne contrôlons pas, comme les litiges devant les tribunaux ou si les citoyens déposent des pétitions ou des instruments juridiques auprès des tribunaux », a-t-il réitéré.

Le montant total du PRR (16 644 millions d’euros), géré par la Structure de la Mission pour Reconquérir le Portugal, est divisé en ses trois dimensions structurantes – résilience (11 125 millions d’euros), transition climatique (3 059 millions d’euros) et transition numérique (2 460 millions d’euros).

Sur la dotation totale, environ 13 900 millions d’euros correspondent à des subventions et 2 700 millions d’euros à des prêts.

Les trois dimensions du plan montrent un taux d’embauche de 100 %.

Ce plan, qui court jusqu’en 2026, vise à mettre en œuvre un ensemble de réformes et d’investissements, en vue de relancer la croissance économique.

En plus d’avoir pour objectif de réparer les dégâts causés par le covid-19, le PRR a aussi pour vocation de soutenir les investissements et de générer des emplois.

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