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Proposition approuvée pour les politiciens de déclarer l’adhésion à des associations

Le texte de remplacement, présenté par le PSD, amendant un projet de loi PAN en discussion en commission, prévoit que les titulaires de mandats politiques et de hautes fonctions publiques doivent déclarer leur « affiliation, participation ou exercice de toutes fonctions dans toutes entités d’un groupement associatif ». nature, exercés au cours des trois dernières années ou à exercer cumulativement avec le mandat.

Mais « à condition que cette mention ne soit pas susceptible de révéler des données protégées par la Constitution, telles que celles relatives à la santé, à l’orientation sexuelle, à l’appartenance syndicale ou aux convictions religieuses ou politiques, auquel cas une telle mention n’est que facultative ».

Cette proposition a été approuvée avec les votes favorables du PSD, BE, PCP, CDS-PP et PAN et les votes contre du PS.

L’initiative du PSD vise également à modifier l’article du régime d’exercice des fonctions des titulaires de mandats politiques et de hautes fonctions publiques en matière d’accès et de publicité, établissant que la consultation de ces éléments ne peut avoir lieu que sur demande motivée, comme C’est le cas des informations sur les revenus et le patrimoine.

Lors de la réunion d’aujourd’hui, les députés de la Commission de la transparence et du statut des députés ont rejeté une proposition de modification du PCP afin que l’accès aux informations sur l’appartenance aux associations soit « réservé aux situations dans lesquelles ces informations sont pertinentes aux fins du calcul pénal, civil ou responsabilité disciplinaire ou pour l’application des règles prévues dans le statut des députés et dans le régime d’exercice des fonctions par les titulaires de charges politiques et de hautes fonctions publiques ».

Cette initiative a eu un vote en faveur du PCP, une abstention du PAN et un vote contre les autres.

Cette discussion est née à la suite d’un projet de loi PAN (entré en décembre 2019) qui prévoyait que la déclaration, qui s’applique déjà aux revenus, avoirs, intérêts, incompatibilités et empêchements, inclue « un champ facultatif à remplir » pour indiquer l’appartenance à des organisations « discrètes » telles que la franc-maçonnerie et l’Opus Dei.

Le PAN a renoncé à son projet de loi au détriment de la proposition alternative approuvée aujourd’hui dans la spécialité, n’ayant été votée et approuvé que la règle transitoire du parti qui établit que ces changements « s’appliquent aux titulaires de postes politiques et de hautes fonctions publiques, et équivalent en vertu de aux termes de l’alinéa 5 de l’article 13 de la loi n° 52/2019 » qui « commence, renouvelle ou met fin aux fonctions dès l’entrée en vigueur », qui intervient cinq jours après la publication du diplôme.

Avant le vote, le député social-démocrate André Coelho Lima a expliqué que la magistrature a remplacé son initiative suite aux contributions des entités entendues par la commission dans ce domaine et a souligné qu’il ne voulait pas que le projet soit « considéré comme une persécution ».

A son tour, la députée Isabel Moreira (PS) a mis en garde contre des problèmes de constitutionnalité des propositions et a fait valoir que le président de la République « fera bien » en envoyant le diplôme à la Cour constitutionnelle.

Dans le débat, le leader parlementaire de BE, Pedro Filipe Soares, a estimé qu’« il y a un atout précieux à défendre, c’est la transparence ».

João Oliveira, chef du caucus communiste, a déclaré que la nouvelle proposition du PSD « finit par correspondre » à des préoccupations de constitutionnalité.

Pour le CDS-PP, le député João Almeida a noté qu’avec l’approbation de cette proposition, l’objectif du PAN de « mettre fin au secret de certaines organisations et au secret de la connexion de certaines personnes à certaines organisations n’existe tout simplement pas ».

Pour le PAN, les amendements proposés au PSD « risquent de devenir un peu anodins à l’avenir, en raison de la portée des amendements », mais son approbation « est un pas dans la bonne direction ».

Le texte approuvé aujourd’hui en spécialité devra encore être voté en plénière.

FM (NS) // ACL

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