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Portugal : 1 an après, quel bilan pour Roberto Martinez ?

 

Le 9 janvier 2023, Roberto Martinez était nommé sélectionneur de l’équipe du Portugal, qui venait tout juste de se séparer de Fernando Santos, après huit ans de bons – parfois moins – et loyaux services. Le technicien espagnol venait quant à lui de quitter la sélection Belge suite à une Coupe du monde ratée, quatre ans après avoir atteint le dernier carré. Un an plus tard, l’heure est au bilan.

Quand  on est le sélectionneur d’une équipe nationale, un an c’est peu. En ce laps de temps, Roberto Martinez et ses collègues de boulot ont pour mission de faire grandir leurs groupes respectifs en seulement cinq trêves internationales, tout en enchaînant les bons résultats. Si certains, comme Didier Deschamps, retrouvent les mêmes têtes depuis de longues années, d’autres, comme l’espagnol, doivent rapidement se lancer dans le grand bain. Un exercice loin d’être facile, qui a notamment valu à Fernando Santos d’être viré de la Pologne, après seulement six matchs.

Pour Martinez, les choses se sont mieux goupillées. Sur les dix rencontres qu’il a dirigées, la sélection portugaise s’en est brillamment sortie avec un bilan de dix victoires obtenues lors de la phase éliminatoires de l’Euro 2024. Tombée dans un groupe largement à sa portée, la Seleção a survolé la plupart de ses matchs, au cours desquels elle a inscrit un total de 36 buts, pour seulement deux encaissés. Nombre de matchs de qualifications remportés à la suite, de buts marqués dans un même match, de buts marqués en phase éliminatoires… le Portugal s’est également offert pléthore de records par la même occasion.

Une première année réussie

Pour sa première année à la tête de la sélection portugaise, Roberto Martinez a donc largement rempli son principal objectif qui était de qualifier son équipe pour l’Euro 2024. Un impératif auquel se sont greffés une communication claire, que ce soit en conférence de presse ou en interview, le développement d’une idée de jeu adéquate, ou encore l’approbation et l’adoption de ses joueurs auprès desquels il semble faire l’unanimité. Toutefois, le plus dur reste à venir. Après avoir affronté des équipes comme l’Islande, le Luxembourg ou encore la Slovaquie, le Portugal devra cette fois-ci se confronter à des nations d’un calibre supérieur durant le Championnat d’Europe.

Fort d’une génération de joueurs qui évoluent dans les plus grands clubs du monde, les attentes seront élevées autour de la Seleção, qui est déjà parvenue à soulever ce trophée en 2016. Là où Roberto Martinez a échoué avec la Belgique.

© AS QUINAS / MOVEAVEIRO

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