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Polytechnique de Leiria dans un projet transnational d’étude du patrimoine oléicole

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, l’École polytechnique de Leiria précise que ce projet, intitulé «Olive4All – Patrimoine d’Oliveira pour le développement durable: Sensibilisation de la communauté au patrimoine vivant», est développé par un consortium mené par l’université française d’Avignon Université de Thessalonique, Grèce, et par le Centre de recherche, de développement et d’innovation dans le tourisme (CiTUR) de l’institution portugaise.

«Avec cette distinction, les chercheurs recevront une subvention de 550 mille euros, pour étudier et promouvoir le patrimoine oléicole, choisi pour sa qualité représentative au sein de l’identité méditerranéenne, avec des valeurs et des symboles forts, mais insuffisamment valorisés dans la région euro-méditerranéenne », Avance-t-il.

Selon la note, «le projet, qui vise à construire une méthodologie innovante, interdisciplinaire et transposable, n’était pas seulement l’un des six sélectionnés parmi 90 projets concurrents, mais a été classé premier dans le ‘classement’ de 67 projets dans la phase d’évaluation finale ».

Dans la partie portugaise, le réseau de chercheurs comprend, en plus des membres du CiTUR, des éléments d’autres institutions, «notamment de l’Université de Madère et des écoles polytechniques de Bragança et Beja».

La synthèse du projet explique que celui-ci, «à partir d’une approche critique du patrimoine», vise à «donner de la visibilité à un aspect souvent négligé du patrimoine rural, ainsi qu’aux parties prenantes et aux communautés qui y sont liées, pas toutes conscientes de son valeur sociale « .

«Olive4All» met en lumière les processus de construction du patrimoine et de la communauté autour de l’olivier, remettant en question le concept de patrimoine », explique le résumé.

Le projet, axé sur les dispositifs permettant un accès inclusif au patrimoine, «développera des outils spécifiques pour aider les acteurs locaux à dialoguer, à former des réseaux et à intégrer le patrimoine dans le développement de leur territoire», lit-on dans la note.

Cité dans le communiqué de presse, les chercheurs précisent que le projet entend «valoriser le patrimoine dans la société à travers des actions visant à renforcer les politiques publiques».

« L’objectif est de démontrer qu’en donnant plus d’espace au patrimoine dans les sociétés, nous pouvons répondre aux défis mondiaux rendus encore plus urgents par la crise de santé publique actuelle », déclarent-ils, arguant que « valoriser le patrimoine alimentaire dans les sociétés européennes sert à accroître la sensibilisation au développement durable dans ses dimensions humaine, sociale, économique et environnementale ».

Selon les chercheurs, l’objectif consiste également à «partager les connaissances, apprendre des bonnes pratiques et opérer des changements durables, afin de construire la société résiliente de demain».

SR // JEF

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