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Plus d’un tiers des entreprises de chaussures ont des commandes de trois mois – Associação

La majorité des entreprises portugaises de chaussures (86%) ont des commandes d’au moins un mois de travail et 33% voient leur production garantie sur les trois prochains mois, révèle l’enquête de l’association sectorielle.

Bien qu’elle juge «encore prématuré d’indiquer une reprise effective du secteur, d’autant plus que les données de« World Footwear »indiquent une reprise de la consommation dans le monde uniquement en 2023», l’Association portugaise de la chaussure industrielle, des composants, des articles en pelé et leurs Les substituts (APICCAPS) considèrent que les résultats de cette dernière enquête « sont les plus encourageants depuis le début de la pandémie ».

«Toutes les analyses sont encore prématurées, car nous restons dépendants de l’évolution de la pandémie et même du processus de vaccination, mais tous les signes indiquent que les entreprises portugaises de chaussures ont su résister et commencent à révéler les premiers signes de confiance», soutient le président de l’APICCAPS cité dans un communiqué.

Pour Luís Onofre, «il est désormais important de consolider les résultats et d’espérer que les bonnes attentes sur certains marchés, comme les USA par exemple, pourront se concrétiser».

Selon les conclusions de la dernière enquête APICCAPS – à laquelle 99 entreprises ont répondu, responsables de 7000 emplois et d’un chiffre d’affaires d’environ 600 millions d’euros – 46% des entreprises estiment que la production actuelle est supérieure (17%) ou identique (29 %) pour la période de l’année.

À l’heure actuelle, 2% des entreprises sont toujours fermées, grâce au soutien apporté par l’État.

L’enquête souligne également que, dans les six prochains mois, 81% des entreprises n’envisagent pas de suspendre, même à titre provisoire, la production et 82% estiment qu’il ne sera pas nécessaire de procéder à des changements de personnel.

«Même ainsi, la première fois depuis le début de la pandémie, il y a plus d’entreprises qui envisagent de nouvelles embauches (10%) que celles qui estiment qu’il est nécessaire de réduire les effectifs (9%)», note l’association.

La baisse des commandes (63% des réponses) reste la principale préoccupation des entrepreneurs, suivie désormais avec 44% de réponses, en raison de la difficulté d’approvisionnement en matières premières.

«Le« licenciement »simplifié, jadis mesure d’excellence de la gestion des entreprises, n’est mis en œuvre que par 7% des entreprises, 82% des entreprises n’anticipant pas son utilisation au semestre suivant», se réfère l’APICCAPS.

Quant aux mécanismes de reprise progressive ou d’adaptabilité du temps de travail, respectivement 64% et 60% des entreprises n’envisagent pas de les utiliser dans les six prochains mois.

PD // JNM

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