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PCP à Lisbonne dit que l’Association des Ukrainiens « ne remplit pas les conditions d’aptitude »

«L’Association des Ukrainiens du Portugal, par son intervention publique et les déclarations de ses dirigeants, a guidé son action par des attaques répréhensibles contre les principes élémentaires de notre régime démocratique, montrant un manque de respect pour les valeurs de démocratie et de liberté, telles qu’elles sont. les manifestations de haine dirigées contre le PCP », lit-on dans la déclaration écrite de vote des deux conseillers communistes qui font partie de l’exécutif municipal de Lisbonne, João Ferreira et Ana Jara.

Il s’agit de l’approbation, uniquement avec les votes contre le PCP, d’un protocole de collaboration entre la municipalité et l’Association des Ukrainiens du Portugal (AUP), pour « garantir les réfugiés d’Ukraine, visés par le Haut-Commissariat aux migrations ( ACM) et qui ont l’intention de s’installer dans la municipalité de Lisbonne, un soutien social immédiat, en plein dans la phase initiale d’accueil et d’intégration », dans lequel un soutien financier est prévu, d’un montant de 320 mille euros jusqu’en 2023.

Le protocole s’inscrit dans le cadre des mesures de mise en œuvre du programme « VSI TUT — Todos Aqui », dans lequel le PCP était co-auteur, avec PS, BE, Livre et la conseillère indépendante Paula Marques, du mouvement politique Citoyens pour Lisbonne ( élu par la coalition PS). /Livre), une proposition qui a ensuite été signée par les membres restants de l’exécutif, dont le maire, Carlos Moedas (PSD), et approuvée à l’unanimité le 9 mars.

L’opposition du PCP au protocole est également liée à la « complexité et exigence » des tâches à entreprendre par l’AUP, dès le départ la gestion de l’allocation de l’aide pécuniaire aux familles réfugiées, dans laquelle il faut s’assurer que cette se fait « sur la base de critères de nécessité effective, de justice, d’équité, d’impartialité, de rigueur, de non-discrimination ».

Un autre problème est la responsabilité de promouvoir l’intégration locale des personnes venant d’Ukraine, dans laquelle il faut s’assurer « qu’il existe une connaissance effective du territoire environnant et des liens qui facilitent l’accès des réfugiés à un large éventail de services de nature diverse ». », à savoir les services publics, l’éducation, la santé, le sport, la culture, les services administratifs, les organes de l’administration centrale et locale, précisent les édiles du PCP.

En séance privée de la chambre, les communistes ont posé à la conseillère aux droits humains et sociaux, Laurinda Alves (élue indépendante par la coalition PSD/CDS-PP/MPT/PPM/Aliança), une série de questions sur le protocole, mais ils considérer que les mêmes « n’ont pas été pleinement clarifiés », y compris pourquoi la municipalité n’a pas envisagé d’assurer cette réponse par ses propres moyens et, puisqu’il existe d’autres associations d’immigrants ukrainiens opérant à Lisbonne, pourquoi le protocole est uniquement avec l’AUP.

« En l’absence de réponse convaincante et complète aux questions susmentionnées, les conseillers du PCP comprennent que la solution recommandée ne garantit pas la meilleure réponse possible aux besoins d’intégration des réfugiés ukrainiens », lit-on dans la déclaration de vote écrite.

Les conseillers du PCP considèrent également que l’AUP « ne remplit pas les conditions d’aptitude requises pour l’exécution des tâches qui font l’objet de ce protocole », soulignant que parmi les milliers de victimes de la guerre en Ukraine qui arrivent à Lisbonne « il y a seront des réfugiés avec une origine, des convictions, des positions, des racines culturelles et linguistiques diverses, une diversité qui, en fait, reflète la diversité existant dans leur pays d’origine ».

S’adressant à l’agence Lusa, la conseillère aux droits humains et sociaux, Laurinda Alves, a souligné la création d’un « espace centralisé pour soutenir l’intégration » des réfugiés d’Ukraine, dans le cadre du protocole avec l’AUP, où une assistance sera fournie sur les huit axes d’intervention du programme « VSI TUT — Todos Aqui » : logement, emploi, éducation, santé, mobilité, culture, sport et accompagnement social.

SSM // VAM

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