Cette intention du gouvernement a été inscrite pour la première fois dans le budget de l’État pour 2022, présenté en avril de cette année, et ne faisait pas partie de la proposition soumise en octobre de l’année dernière et qui a échoué à l’Assemblée de la République.
« 2023 sera également marquée par l’évolution de la législation des taxis, visant à moderniser le secteur, et par la révision de la législation sur l’activité TVDE, suite à l’évaluation du régime juridique, avec l’élaboration d’un plan pluriannuel d’accélération de la décarbonation. secteur », lit-on dans le rapport qui accompagne le projet de budget de l’État pour 2023 (OE2023), présenté aujourd’hui au parlement.
Dans l’OE2022, présentée en avril de cette année, le gouvernement a déclaré que l’année 2022 serait « marquée par la modification de la législation sur les taxis, qui vise à moderniser le secteur et à établir la possibilité d’une réorganisation territoriale au niveau intercommunal, et par la révision de la législation de l’activité TVDE, suite à l’évaluation du régime juridique, prévue par la loi et promue par l’IMT [Instituto da Mobilidade e dos Transportes]”.
Ainsi, un sujet très contesté par les deux secteurs de la mobilité urbaine a été reporté à l’année prochaine.
En juillet 2020, l’exécutif a créé un groupe de travail composé de 13 entités liées au secteur et aux transports pour la modernisation du secteur des taxis, axé sur les quotas, la numérisation et les tarifs.
Le rapport du groupe de travail reconnaît que le taxi « est un service public », se différenciant des autres segments spécifiques du marché du transport de personnes en véhicules légers.
L’Association nationale du transport routier en voitures légères (ANTRAL), la Fédération portugaise des taxis (FPT) et l’Association nationale des taxis du Portugal (ANTUPE) ont eu plusieurs réunions avec le gouvernement, pour discuter de ce qui pourrait être amélioré dans le secteur, étant le tarif système, qui selon les associations n’a pas été mis à jour depuis 10 ans, est l’une des principales revendications.
Quant à TVDE, les pilotes et partenaires des plateformes numériques se sont manifestés à plusieurs reprises cette année, pour exiger plus d’inspection, une redevance forfaitaire pour les services et une extension de la période d’enregistrement de sept à 10 ans.
La Fédération des syndicats des transports et des communications (FECTRANS) a également réclamé une intervention « plus intensive » des organes de contrôle dans le secteur des plateformes électroniques TVDE, notant que les chauffeurs sont actuellement sans protection, sans horaires de travail, avec des chauffeurs « mettant à disposition de nombreuses heures de service pour gagner un revenu décent ».
L’Instituto da Mobilidade e dos Transportes (IMT) a produit un rapport d’évaluation sur la loi 45/2018, qui réglemente le régime juridique applicable au transport individuel et rémunéré de passagers dans des véhicules non caractérisés utilisant une plate-forme électronique (TVDE), l’AMT émettant un avis sur ce document.
La législation devrait être évaluée trois ans après son entrée en vigueur, à travers la présentation d’un rapport avec une évaluation du secteur.
Le document, bien que terminé tardivement, n’a pas encore été officiellement publié.
Comme l’a rapporté le 21 juillet Lusa, l’Autorité de la mobilité et des transports (AMT) a déjà défendu la consécration légale de l’obligation de conclure des contrats de travail entre les opérateurs TVDE et leurs chauffeurs, dans le cadre de la révision en cours de la loi.
L’OE2023 sera discuté en général au parlement les 26 et 27 octobre, avec le vote global final sur le diplôme de la proposition gouvernementale prévu le 25 novembre.
RCR (MLS) // VAM