Aujourd'hui, Chega a présenté «environ 17 propositions» de modifications du Budget supplémentaire dans la spécialité, parmi lesquelles toute injection de capital dans le TAP doit être approuvée par l'Assemblée de la République.
«Nous voulons éviter TAP qui est un autre Novo Banco», a affirmé le seul adjoint de Chega, André Ventura.
Le parti souhaite que toute injection dans le transporteur aérien "soit préalablement approuvée par le Parlement" et demande également "qu'un plan de gestion stratégique soit présenté", élaboré conjointement entre l'entreprise et l'État, et permettant "une restructuration de l'entreprise". »Et sa promotion.
Lors d'une conférence de presse qui a eu lieu à l'Assemblée de la République, à Lisbonne, le chef de la Chega a présenté aux journalistes les propositions d'amendements au Budget supplémentaire, visant à faire face aux conséquences de la pandémie de Covid-19, qui «ont un impact particulier sur le domaine social , économique et politique ».
La proposition de budget supplémentaire présentée par le gouvernement a déjà été approuvée par le Parlement en général et fait actuellement l'objet d'un débat dans la spécialité.
Une autre des propositions présentées par André Ventura est «la réduction de la TVA sur l'électricité et le gaz au taux minimum».
Le député espère que le «parlement parviendra à une coalition négative» qui permettra que ces «secours et avantages» soient accordés aux Portugais «plus tard cette année», après avoir demandé au PSD et au PCP de «ne pas entraver les caprices des partis».
Parmi l'éventail des propositions, dont certaines ont déjà été présentées lors de la discussion du budget de l'État pour cette année, Chega souhaite «une réduction de 10%» des transferts aux fondations et institutions et la liste des bénéficiaires à divulguer.
Le député unique insiste également sur un mécanisme d'indemnisation des professionnels qui sont à la pointe de la lutte contre le covid-19, «d'un montant équivalent à la prime de risque».
Quant au soutien aux gérants, opposé au veto du président de la République, Chega propose que «les gérants des micro et petites entreprises» aient accès «au régime exceptionnel appliqué aux indépendants, sans tenir compte du nombre de salariés ayant service ou facturation annuelle ».
«Il est inconcevable que le président de la République ait opposé son veto à ce soutien fondamental» et «de la justice la plus élémentaire», a critiqué André Ventura, montrant l'espoir qu'une fois de plus, une coalition négative permettrait que cette proposition soit à nouveau approuvée.
Selon lui, "si le soutien aux partenaires de gestion est approuvé dans le présent budget supplémentaire", le "président n'utilisera pas son veto sur cette règle".
Si le président ne promulgue pas à nouveau cet appui, a poursuivi le député, "la question devra alors revenir à l'Assemblée de la République et il devra y avoir une majorité renforcée qui lui permettra de contourner cela, ou le PSD finira par céder".
Parmi les propositions qu'il a présentées, Ventura insiste également sur une réduction de 15% des salaires des titulaires de charges politiques, et propose également une augmentation à «15% de la déduction des pertes fiscales» par les entreprises de l'IRS.
Chega propose également que le groupe de travail pour la définition des Lignes Stratégiques de Lutte contre la Corruption, présidé par Maria João Antunes, présente «des conclusions d'ici fin juillet».
Interrogé sur le coût de ces mesures, le président de Chega a fait valoir que "la réduction des transferts aux fondations, pour certains organismes publics inutiles, et dans une bien moindre mesure la réduction des salaires des titulaires de charges politiques peut être un facteur d'équilibre budgétaire".
FM // JPS