En discussion en commission parlementaire de l’Économie, de l’Innovation, des Travaux publics et du Logement, les quatre projets de loi PCP, PEV, BE et PSD et les propositions d’amendements respectives, présentées par le PS et le PAN, au régime de stationnement et de stationnement des camping-cars immatriculés du code de la route, à savoir les articles 48 et 50-A, ont notamment été votés et seules les initiatives présentées par les sociaux-démocrates et les socialistes ont été approuvées.
Sur proposition du PSD, rendue possible avec les votes en faveur du parti proposant et du PS, contre PCP et PAN et abstention de BE et PEV, « la nuitée et le stationnement des camping-cars ou assimilés sont interdits dans les zones du réseau Natura 2000. , les zones les zones protégées et les zones couvertes par les Plans d’Aménagement du Littoral, sauf dans les lieux expressément autorisés à cet effet ».
« Dans le reste du territoire, et en l’absence de réglementation communale pour l’activité, les camping-cars agréés par l’IMT – Institut de la mobilité et des transports pour une durée maximale de 48 heures dans la même commune sont autorisés, sauf dans les lieux expressément autorisés pour cet effet, pour lequel il n’y a pas de limite de nuitées », lit-on l’initiative des sociaux-démocrates, présentée lors du vote indiciaire et qui a été approuvée avec les votes en faveur du PSD et l’abstention du PS, PCP, BE, PEV et PAN .
Avant ce vote, la députée PS Jamila Madeira a demandé au PSD s’il était disposé à « suivre l’objectif d’un maximum de 24 heures, une nuit et non deux nuits dans sa proposition », ce à quoi le député social-démocrate Jorge Salgueiro Mendes a répondu que « 48 heures est une période sensée », en partant également du principe que les socialistes présentent une proposition de création d’une plateforme d’inscription, dans laquelle « cette difficulté d’un plus grand contrôle qui peut exister par les forces de l’autorité sera sauvegardée ».
Concernant la notion de nuitée, la proposition des socialistes pour « la permanence d’un camping-car ou assimilé, avec occupants, entre 22h00 et 7h00 » a été approuvée, rendue possible avec les votes en faveur du PSD et du PS et contre PCP, BE, PEV et PAN, suppression de la mention « au parking » et raccourcissement d’une heure, de 21h00 à 22h00, conformément à la loi en vigueur.
L’initiative PSD a également été approuvée, qui maintient la distinction du montant de l’amende pour ceux qui enfreignent les règles d’interdiction des nuitées et du stationnement des camping-cars ou des lieux extérieurs similaires expressément autorisés à cet effet, qui « est sanctionné d’un amende de 60 à 300 euros », sauf dans le cas du réseau Natura 2000, des espaces protégés et des zones couvertes par les schémas d’aménagement du littoral, auquel cas « l’amende est de 120 à 600 euros ».
Parmi les propositions approuvées du PS figure que « le gouvernement peut-il promouvoir la régularisation du permis de stationnement et de nuitée […] sous réserve d’une inscription quotidienne sur une plateforme électronique gratuite qui validera la géolocalisation et conservera cette inscription pendant une durée maximale de 60 jours », dans laquelle « le non-respect du précepte prévu aux présentes entraînera une majoration de 50 % de la pénalité prévue pour ».
Sur la base de l’idée du PSD, rendue possible avec le soutien du PS, il a été décidé qu’après notification des infractions, le contrevenant peut procéder immédiatement au paiement volontaire de l’amende, une situation qui « correspond à la paiement de l’amende au minimum ».
En complément de l’article 50-A du code de la route relatif à l’interdiction des nuitées et du stationnement des camping-cars, un ensemble de modifications à l’article 48 relatif à l’arrêt et au stationnement, proposé par le PSD, a été approuvé, à savoir que « le stationnement des camping-cars et assimilés dans les zones du réseau Natura 2000, les espaces paysagers protégés et les zones couvertes par les plans d’aménagement du littoral, en dehors des emplacements autorisés » et quiconque enfreint cette norme « est sanctionné d’une amende de 60 à 300 euros ».
Après le vote indicatif, les initiatives législatives doivent être programmées pour un vote global en plénière, qui pourrait avoir lieu plus tard cette semaine.
Les modifications du code de la route, contestées par les représentants des camping-caristes, sont entrées en vigueur en janvier, consacrant l’interdiction de stationnement et de nuitées pour les camping-caristes en dehors des emplacements autorisés.
La GNR, la PSP, la Police Maritime et les communes ont été investies de pouvoirs de tutelle pour agir en dehors de la voie publique et des aires protégées dans les situations de nuitées et de stationnement en camping-car ou caravane en dehors des emplacements autorisés.
SSM (RCS) // MCL