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Manuel Machado dit que ce qui est arrivé à Jorge Alves ne pouvait pas et n’aurait pas dû arriver

«Ce qui est arrivé au président du conseil d’administration (CA) de SMTUC est quelque chose qui n’a pas pu et n’aurait pas dû se produire. Et parce que cela n’aurait pas dû arriver, des mesures ont été immédiatement prises et Jorge Alves a démissionné de son mandat, qui a été immédiatement accepté », a déclaré Manuel Machado à l’agence Lusa.

Dans le même temps, a rappelé Manuel Machado, « une communication a été faite au parquet, car il est essentiel que cela se fasse, que maintenant il fasse ses recherches et ce qu’il comprend d’autre ».

«Pour ma part, aussitôt que j’ai su ce que je ne savais pas du tout, j’ai pris les mesures nécessaires et, ayant détecté ce qui s’était passé, le conseiller municipal a démissionné. C’est une situation qui ne pouvait évidemment pas se produire », a-t-il résumé.

Désormais, les «transports sont en activité normale, le CA est en fonction et le mode de réajustement, si nécessaire, sera évalué. Les SMTUC peuvent avoir deux ou trois administrateurs et, comme vous pouvez le voir, l’activité se poursuit et tout va de l’avant. La fonction publique continue sans problèmes », a-t-il garanti.

Le 2 mars, quelques jours après la démission de Jorge Alves, le bureau du procureur général a lancé une enquête pour vérifier les jugements présumés du conseiller Jorge Alves.

Interrogé par l’agence Lusa, le bureau du procureur général a confirmé qu’une enquête avait été ouverte qui «se déroule selon DIAP [Departamento de Investigação e Ação Penal] Bureau régional de Coimbra ».

L’opposition a exigé des éclaircissements concernant la démission du conseiller, évoquant des jugements présumés des Services municipaux des transports urbains de Coimbra (SMTUC), lorsque Jorge Alves était membre de son conseil d’administration, qui est membre depuis 2013 et préside depuis fin 2017.

Le mouvement Somos Coimbra a signalé des ajustements directs par SMTUC à la société STRA, SA, prétendument dirigée par un fils du conseiller municipal, pour un montant global de plus de 200 mille euros, « toujours par accord direct ».

Le PSD a également exigé des «explications immédiates et approfondies» du maire de Coimbra sur le sujet.

La CDU a défendu la réalisation d’une «enquête rigoureuse» sur les actes pratiqués par Jorge Alves, «enquêtant sur tous les actes illicites possibles, avec la participation des autorités judiciaires».

SSS // JEF

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