1-1-e1669908198824-png
alexandra-reis-nest-pas-daccord-avec-ligf-mais-rend-le

L’IGF a conclu que l’administrateur financier de la TAP n’était pas au courant de l’accord avec Alexandra Reis

« Quant au directeur financier [administrador financeiro] de la TAP, d’après ce que nous avons pu constater, il n’a pas été impliqué, puisque toutes les négociations se sont déroulées en dehors du conseil d’administration et du comité exécutif, auxquels il appartenait, et il n’y a aucune preuve que le directeur financier était au courant de la même », a déclaré l’inspecteur général des finances, António Ferreira dos Santos, qui est entendu par la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle politique de la gestion de la TAP.

Le patron de l’IGF a ajouté que l’analyse menée sur le processus de départ de l’ancien administrateur de la TAP a également conclu que Gonçalo Pires « n’a eu aucune intervention dans le paiement » de l’indemnité.

De plus, l’IGF a conclu qu’en plus de l’ancien ministre des Infrastructures, Pedro Nuno Santos, et de l’ancien secrétaire d’État aux Infrastructures, Hugo Mendes, « aucun autre membre du gouvernement n’avait été impliqué ou n’avait eu connaissance préalable du processus ».

Quant aux déclarations de la présidente exécutive, Christine Ourmières-Widener, qui s’est plainte de ne pas avoir été entendue par l’IGF, apportant des éclaircissements par écrit, António Ferreira dos Santos a expliqué que la dirigeante, « qu’elle le veuille », aurait pu fournir le IGF, « à son initiative, des précisions complémentaires, par toute forme écrite ou verbale ».

Le gouvernement a annoncé le limogeage de la directrice générale de la compagnie aérienne, Christine Ourmières-Widener, et du président du conseil d’administration, Manuel Beja, le 6 mars, après l’annonce des résultats d’un audit de l’IGF, qui a conclu que l’accord pour le départ d’Alexandra Reis est nul et une grande partie de l’indemnité de près d’un demi-million d’euros devra être restituée.

La polémique a commencé fin décembre, lorsque Correio da Manhã a rapporté que le secrétaire d’État au Trésor de l’époque avait reçu une indemnité d’environ 500 000 euros pour avoir quitté la direction de l’entreprise avec deux ans d’avance.

Le processus a été négocié dans le cadre du code des sociétés commerciales, alors que la TAP relève du statut de gestionnaire public.

L’affaire a entraîné un remaniement au sein du gouvernement, notamment le départ de l’ancien ministre des Infrastructures et du Logement, Pedro Nuno Santos.

MPE // CSJ

Articles récents