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Les travailleurs du fisc en grève entre le 01 et le 05 soulignent la complexité de leur tâche

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le Syndicat des travailleurs du fisc (STI), qui a appelé à la grève, souligne qu’avec cet arrêt, les travailleurs de l’Administration fiscale et douanière (AT) n’entendent pas exiger des augmentations de salaire, mais éviter « la faillite du secteur ».

Dans ce cadre, l’accent sera mis sur la « complexité de l’activité d’AT », et, à cet effet, au premier jour de grève, la direction de STI, dirigée par Ana Gamboa, sera avec les agents des douanes du Terminal XXI à Porto de Sines.

Pour le deuxième jour de grève, l’accent sera mis sur le service financier 1 de Lisbonne, tandis que pour le troisième jour, une concentration est prévue devant le ministère des Finances — avec le STI avertissant qu’en raison de l’état de calamité, il n’y aura que une petite représentation des travailleurs.

« Le quatrième jour, l’accent sera mis sur la boutique citoyenne de Laranjeiras, également à Lisbonne, et le cinquième et dernier jour à l’aéroport de Lisbonne », indique le communiqué du Syndicat des travailleurs du fisc, soulignant que cette grève est justifiée par le absence de réglementation de la loi sur les carrières, «promis il y a deux ans, avec le gouvernement en charge de le faire».

Concrètement, précise le syndicat, il s’agit de la régulation du nouveau régime des Carrières Spéciales de l’Autorité des Impôts et des Douanes, l’ouverture du concours pour la transition des carrières restantes, « l’ouverture de toutes les procédures de concours annoncée en 2019, la conclusion des concours et mobilités en suspens depuis plus de deux ans et le renforcement du personnel des carrières spéciales avec l’ouverture du concours externe ».

« Autrement dit, il ne manque que la réglementation de ces mesures déjà approuvées en 2019, mais jamais mises en œuvre », précise le STI, ajoutant que cette grève est aussi une protestation « contre la dégradation croissante du fonctionnement de l’AT, le la gestion déficiente des ressources humaines, la robotisation des fonctions d’inspection » et l’absence de conditions « pour fournir un service bon et efficace d’appui au respect du contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne et de la prévention, de l’enquête et de la lutte contre la fraude et la fiscalité et les douanes évasion ».

LT // EA

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