« J’ai passé de nombreuses années sur les recettes vertes, j’ai rejoint il y a 12 ans et je suis toujours à la base de ma carrière. Il y a des gens qui ont atteint un nouveau niveau et qui sont à ce niveau depuis 20 ans », a déclaré à l’agence Lusa Sónia Pedro, l’une des près de six douzaines de TSS qui travaillent à l’INSA.
L’Institut national de la santé Doutor Ricardo Jorge (INSA), qui a confirmé que les derniers concours de promotion professionnelle avaient été ouverts en 2004 et 2005, a toutefois assuré qu’il attendait l’autorisation d’ouvrir des concours d’accès à la catégorie supérieure pour 14 emplois de la Carrière TSS.
Le technicien, qui travaille dans le domaine du diagnostic prénatal en analyses génétiques, a souligné que TSS et les administrateurs hospitaliers « sont les deux seules carrières au ministère de la Santé qui n’ont pas été revues », une situation qui se traduit par un « sentiment de injustice et conduit à un degré élevé d’insatisfaction et de démotivation » parmi ses professionnels.
Les techniciens supérieurs de santé de l’INSA ont décidé, en séance plénière interne, de solliciter un avis juridique auprès d’un cabinet d’avocats, qui est en cours de finalisation et sera prochainement remis à la direction de l’institut, à l’Administration centrale du système de santé (ACSS) et au Ministère de la Santé.
« Nous allons avec cet avis à l’institut, à l’ACSS et au ministre pour essayer d’évoluer dans la carrière », a avancé Sónia Pedro, tout en soulignant les fonctions très spécialisées que ces techniciens exercent à l’INSA, ce qui nécessite deux types de formation. formation, un diplôme universitaire et un stage de spécialité promus par le Ministère de la Santé.
« Nous investissons encore quatre années de notre vie dans une spécialisation donnée par le ministère, que ce soit dans le domaine de la génétique ou dans le domaine du laboratoire », a souligné le technicien supérieur de santé.
Les TSS appartiennent à un régime spécial de carrière créé en 1981 et révisé en 1991, qui comprend les catégories d’assistant, d’assistant principal, de conseiller et de conseiller principal et est regroupé par diverses branches d’activité, telles que le génie sanitaire, la physique hospitalière, la génétique, le laboratoire et vétérinaire, entre autres.
« Ces professionnels hautement qualifiés gagnent moins aujourd’hui qu’il y a 12 ans et les promotions de carrière sont gelées depuis plus de 20 ans, laissant des places vides dans les catégories les plus élevées des cartes du personnel des institutions et frustrant les professionnels les plus expérimentés », a-t-il souligné.
Sónia Pedro a également assuré que le TSS assume des responsabilités qu’un « technicien supérieur n’est pas qualifié », comme c’est le cas de « l’affichage des résultats et la signature des rapports » dans plusieurs domaines.
A Lusa, l’INSA précise que les derniers concours de promotion de carrière TSS ont été ouverts en 2004 et 2005, après quoi plusieurs années de carrières dans la fonction publique ont été gelées, à savoir entre 2005 et 2007 et 2011 et 2017.
« Depuis lors, et avec la fin du gel des carrières, l’INSA a fait plusieurs efforts pour prévoir des dotations budgétaires visant à promouvoir à la fois cette carrière et d’autres carrières verticales, car, actuellement, dans l’administration publique, il n’est possible d’ouvrir des procédures que pour les intermédiaires ou grandes catégories de carrière, avec autorisation préalable des Finances », a ajouté la direction de l’institut.
L’INSA a assuré attendre les « autorisations en bonne et due forme imposées par le décret-loi d’exécution du budget » pour ouvrir des procédures d’appel d’offres pour l’accès à une catégorie supérieure – assistant principal, conseiller et conseiller principal – pour 14 emplois de la carrière TSS.
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