« Avec de sérieuses séquences de volonté, de pouvoir et de commandement, cette CA a fait fi des syndicats, des engagements et même du non-respect des réglementations qu’elle a inventées », peut-on lire dans un communiqué signé par huit syndicats représentant les travailleurs de la RTP.
Dans un texte où ils présentent diverses critiques à l’égard de l’administration dirigée par Nicolau Santos, les syndicats commencent par indiquer que « le recadrage des 70 qui traînait il y a deux ans en raison des prétendus obstacles des Finances, peut désormais voir le jour à travers un règlement simple ».
« C’est dommage qu’il leur ait fallu deux ans pour comprendre que la solution était déjà dans l’AE [Acordo de Empresa] et cet argent a été gaspillé en conseils juridiques inutiles pour parvenir à cette conclusion. C’était soit délibéré, soit par incompétence : en tout cas, c’est grave », accusent les ouvriers.
Les structures syndicales se plaignent, en revanche, que « l’engagement formellement pris avec les syndicats, à travers un ‘protocole d’accord’ sur la rétroactivité du versement de ces régularisations à 2019, dûment programmé, ne compte pour rien ».
Pour les syndicats, l’administration « dévalorise un e-mail d’un directeur à sa structure qui contient le nombre et le calendrier des reclassements de ses travailleurs, ainsi que la rétroactivité de son application, un fait uniquement possible grâce à des informations détaillées. du Conseil ».
Les syndicats considèrent également que « les engagements de l’entreprise sont désormais effectifs par les conseils d’administration, ce qui signifie qu’ils n’engagent que ceux qui les signent », précisant qu’ils n’auront qu’à « attendre un certain temps » pour pouvoir se conformer aux ordres de travail de l’AC.
Les représentants des travailleurs accusent même l’administration de ne pas se conformer à leurs propres ordres de travail, citant en exemple « des concours externes sans recrutement interne pour de telles catégories, revoir le plan d’activité 2021, le Plan stratégique, les embauches, la suspension des licenciements par d’un commun accord, validé en temps utile, les freins sur les processus essentiels ».
Les salariés pointent également le processus d’embauche d’un ‘Senior Digital Revenue Manager’ (senior digital revenue manager), « une catégorie qui ne fait pas partie de l’Accord d’entreprise (BTE 36/2015) signé avec les syndicats, et en vigueur bien avant naissance de cette CA ».
« Quant à l’existence de versements de subventions non couverts par l’AE, probablement attribués par des réglementations inconnues des syndicats, ceux-ci demandent une clarification complète du montant versé, à qui il est versé et pourquoi il est versé », affirment également les syndicats. .
Le communiqué est signé par la Fédération des ingénieurs (FE), la Fédération des syndicats des employés de bureau et des services (FETESE), le Syndicat des communications du Portugal (SICOMP), le Syndicat national des travailleurs des télécommunications et de l’audiovisuel (SINTTAV), le Syndicat des travailleurs indépendants de l’information et des communications ( SITIC), Syndicat des journalistes (SJ), Syndicat des médias audiovisuels (SMAV) et Syndicat des travailleurs des télécommunications et de la communication audiovisuelle (STT).
Lusa a envoyé des questions à la direction de RTP et attend une réponse.
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