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Les prochains concerts de l’orchestre symphonique portugais seront diffusés «  en ligne  »

Les émissions en ligne font partie de l’initiative «São Carlos retourne chez vous», avec des programmes à diffuser le vendredi à 21 h et le dimanche à 16 h. Il est à noter que le concert d’ouverture de la saison a également été diffusé «en ligne», le 27 janvier dernier.

Le concert de dimanche prochain réunit la soprano Ana Quintans, le baryton Luís Rodrigues et la chef d’orchestre de l’OSP Joana Carneiro, autour de Gustav Mahler. Deux jours plus tôt, c’est le 265e anniversaire de la naissance de Wolfgang Amadeus Mozart, le 27 janvier 1756, à Salzbourg, qui sont le motif de la célébration.

Ce concert OSP, entièrement dédié à Mozart, met en scène le violoniste Hugues Borsarello et l’altiste Gérard Caussé, comme solistes, le chef d’orchestre Pedro Neves, dans la direction, et sera diffusé vendredi prochain à 21h30.

Au programme, le Concerto nº 4 de Ré Maior, pour violon et orchestre, composé en 1775, et la Symphonie Concertante en mi bémol majeur, pour violon, alto d’arco et orchestre, composée en 1779, lors d’une tournée européenne de Mozart.

Le chef d’orchestre Pedro Neves, actuel directeur artistique et chef principal du Metropolitan Orchestra de Lisbonne, est également le chef principal de l’Orchestre classique d’Espinho et professeur à la Metropolitan National Academy of Orchestra.

Né à Águeda, dans le quartier d’Aveiro, Neves a été le chef principal de l’Orquestra do Algarve (2011/2013), chef associé de l’Orchestre Gulbenkian, entre 2013 et 2018, étant régulièrement invité à diriger cet orchestre, ainsi que le Porto -Casa Symphony. Da Música, Filarmonia das Beiras, l’Orchestre Classique du Sud, l’Orchestre Classique de Madère, les symphonies brésiliennes de l’État de São Paulo et Porto Alegre, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg et la Philharmonie Royale de Galice.

Hugues Borsarello a déjà travaillé avec le Metropolitan Orchestra de Lisbonne et, selon TNSC, «ses interprétations de Mozart ont déjà évoqué celles du légendaire Arthur Grumiaux (1921-1986)», rappelant que l’intégrale des concerts du compositeur autrichien par le violoniste , en 2014, «a été très applaudie».

Hugues Borsarello, qui a étudié au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, joue un violon V. Ruggieri de 1695, précise le TNSC.

Borsarello a fondé avec les musiciens Laurent Manaud-Pallas, Arnaud Thorette et Gauthier Herrmann le quatuor Volta, dont le premier album, sorti en 2016, était dédié à Mozart.

L’altiste Gérard Caussé, pour sa part, « s’est produit en tant qu’interprète en récitals solistes, en tant que membre d’ensembles de chambre, en tant que soliste avec d’importants orchestres et en tant que protagoniste d’enregistrements loués ».

Le répertoire de Gérard Caussé s’étend de Bach à l’époque contemporaine. En tant que membre fondateur et alto solo de l’Ensemble Intercontemporain de Pierre Boulez, il se consacre à plusieurs concerts.

L’autre concert, dimanche prochain, à 16h00, présente, en version de chambre, le cycle de chansons «Des Knaben Wunderhorn» («La corne magique du garçon», en traduction littérale), de Gustav Mahler, sous la direction de Joana Carneiro, avec les chanteurs Ana Quintans et Luís Rodrigues.

Ce programme a été présenté à Almada, en octobre dernier, et au TNSC, à Lisbonne, le 14 janvier dernier.

« Des Knaben Wunderhorn », explique le TNSC, « est le titre d’un recueil de poèmes qui a inspiré Gustav Mahler pendant une grande partie de sa vie », les incluant en plusieurs cycles, à savoir ce groupe de douze chansons pour soprano ou baryton.

Diplômée en sculpture, Ana Quintans a étudié le chant à l’École de musique du Conservatoire national de Lisbonne et au Flanders Operastudio, à Gent, en Belgique, en tant que membre de la Fondation Calouste Gulbenkian, après avoir débuté en 2005.

La soprano a travaillé avec plusieurs chefs d’orchestre et s’est produite sur différentes scènes internationales, dont celles de l’Opéra Comique et du Théâtre des Champs-Élysées, à Paris, aux opéras de Lyon et de Rouen, ainsi qu’au Festival d’Aix- en Provence, en France, aux festivals d’Edimbourg et de Glyndebourne et à l’Opéra écossais, au Royaume-Uni, au Concertgebouw, à Amsterdam, au Bayerische Staatsoper, à Munich, et à l’Alten Oper de Francfort, en Allemagne, à le Teatro Real de Madrid, au Victoria Hall, à Genève, au Bozar à Bruxelles, au Carnegie Hall, à New York, en plus des scènes nationales de la Fondation Gulbenkian, du Centro Cultural de Belém, de la Casa da Música, du TNSC et de Sintra Festival de musique, entre autres.

Le baryton Luís Rodrigues a étudié au Conservatoire national et à l’École supérieure de musique de Lisbonne, il a travaillé au TNSC, à la Fondation Calouste Gulbenkian, au Teatro Aberto, également à Lisbonne, entre autres.

En 2000, il a reçu le Bordalo Press Award for Classical Music.

Luís Rodrigues a joué dans la première portugaise de l’opéra «Der Kaiser von Atlantis», de Viktor Ullmann, mis en scène par le Ginásio Ópera au Convento dos Capuchos, à Almada.

Le chanteur lyrique a également participé à la création des opéras «Outro Fim», d’António Pinho Vargas, et «Jerusalem, de Vasco Mendonça, à Culturgest.

Luís Rodrigues se produit également régulièrement en concert et oratoire et en récitals de musique de chambre.

Les diffusions peuvent être suivies sur la page «facebook», www.facebook.com/SaoCarlos, et sur la plateforme de partage de vidéos YouTube www.youtube.com/saocarlos.

NL (CP) // MAG

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