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Les présidents de la TAP sont chargés de signer un accord avec Alexandra Reis

« Le seul document officiel a été signé par deux personnes [Manuel Beja e Christine Oumières-Widener] et c’est sur eux que nous avons compris que les responsabilités retombaient », a déclaré l’inspecteur général des Finances, António Ferreira dos Santos, entendu dans la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle politique de la gestion de la TAP.

En réponse au député de Chega Filipe Melo, le chef de l’Inspection générale des finances (IGF) a déclaré que, dans le cas de l’administrateur financier, Gonçalo Pires, la Cour des comptes (TdC) pourra évaluer s’il y a responsabilités ou non, en cas de départ de l’ancienne administratrice Alexandra Reis, moyennant une indemnité d’un demi-million d’euros.

Quant à l’ancien ministre des Infrastructures, Pedro Nuno Santos, et à l’ancien secrétaire d’État aux Infrastructures, Hugo Mendes, l’IGF a conclu qu’« il y a eu effectivement une prise de conscience de la situation », mais ce n’est pas à l’entité de faire des choix politiques. évaluations, considérant que ces responsabilités ont été assumées.

Interrogé pour savoir si l’IGF a entendu le ministre des Finances, Fernando Medina, l’inspecteur général a expliqué que la portée de l’audit était circonscrite et que le fonctionnaire a pris ses fonctions après le départ d’Alexandra Reis, son audition n’a donc pas été jugée pertinente.

« L’intervention de l’IGF est, bien sûr, financière, elle a eu des conséquences financières et celles-ci seront déterminées par la juridiction compétente, qui est la Cour des comptes. L’IGF factualise, présente les faits, à partir de là, ce n’est plus à nous de blâmer qui que ce soit », a souligné António Ferreira dos Santos.

L’IGF a également ajouté que la commission d’enquête avait demandé une documentation complémentaire à celle déjà envoyée, qui sera livrée jeudi.

Le gouvernement a annoncé le limogeage de la présidente exécutive de la compagnie aérienne, Christine Ourmières-Widener, et du président du conseil d’administration, Manuel Beja, le 6 mars, après l’annonce des résultats d’un audit de l’IGF, qui a conclu que l’accord pour le départ d’Alexandra Reis est nul et une grande partie de l’indemnité de près d’un demi-million d’euros devra être restituée.

La polémique a commencé fin décembre, lorsque Correio da Manhã a rapporté que le secrétaire d’État au Trésor de l’époque avait reçu une indemnité d’environ 500 000 euros pour avoir quitté la direction de l’entreprise avec deux ans d’avance.

Le processus a été négocié dans le cadre du code des sociétés commerciales, alors que la TAP relève du statut de gestionnaire public.

L’affaire a entraîné un remaniement au sein du gouvernement, notamment le départ de l’ancien ministre des Infrastructures et du Logement, Pedro Nuno Santos.

MPE/JF // MSF

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