1-1-e1669908198824-png
39677646_visao-saude-5752435-8694056-jpg

Les pharmacies pourront renouveler automatiquement les médicaments chroniques prescrits par le NHS

Le ministre a évoqué ces deux mesures incluses dans la proposition de budget de l’État pour 2023 (OE2023) lors de la conférence annuelle de la Plateforme Santé en dialogue, avec pour thème Santé : de nouvelles voies, une finalité commune ».

Selon la proposition d’OE2023, approuvée en général au parlement aujourd’hui, le gouvernement favorisera « la mise en place de systèmes d’accès de proximité, dans les pharmacies-ateliers, aux médicaments prescrits dans les hôpitaux pour le traitement de pathologies à sélectionner ».

Manuel Pizarro a relevé que 150.000 personnes doivent se déplacer « mois après mois » à l’hôpital, certaines devant parcourir des centaines de kilomètres, pour accomplir « un acte de santé qui n’est que le fait de recueillir la dernière ordonnance de leur médecin » pour avoir des médicaments essentiels pour ta vie.

« Je pense qu’on est capable de faire mieux que ça, de simplifier ça, sans risquer de réduire la qualité et de contrôler la prescription » et avec « plus de confort » pour les gens, en utilisant des ressources qui existent déjà dans la collectivité : les pharmacies d’atelier , qui disposent de « professionnels très qualifiés ».

En revanche, une structure de distribution « très qualifiée » existe déjà.

Une autre mesure incluse dans OE2023 est le développement « d’un mécanisme de renouvellement automatique des ordonnances pour les malades chroniques, dans une interaction SRS/pharmacies ateliers ».

Selon le responsable, cette mesure aura un « impact énorme sur la vie de centaines de milliers de personnes atteintes de maladies chroniques », qui doivent souvent surcharger les services de santé locaux et professionnels pour un acte de renouvellement de médicaments chroniques.

Mais, a-t-il relevé, cette mesure doit être analysée « avec beaucoup de précautions d’un point de vue technique », avec médecins, pharmaciens, infirmiers, « car un médicament chronique pour une maladie chronique peut ne pas être une prescription chronique ».

«Nous pourrons comprendre et créer des mécanismes adéquats pour que cela se produise, en profitant d’avantages supplémentaires, dès le départ l’examen de la thérapie par un autre professionnel qualifié, ce qui peut dans certains cas éliminer les doubles emplois et les complications que même entraîner dans certains cas une moindre alphabétisation d’une partie de la population, pour qui il n’est pas toujours clair que deux boîtes de médicaments d’apparence physique différente peuvent correspondre au même médicament », a-t-il commenté.

Interrogé en marge de la conférence sur le manque de certains médicaments, Manuel Pizarro a précisé que « l’écrasante majorité des médicaments n’ont pas de problèmes d’approvisionnement ».

« Heureusement, nous n’avons pas eu de cas de médicaments qui échouent, qui n’ont pas de bonne alternative thérapeutique et nous continuons à travailler avec Infarmed, avec les pharmacies, avec l’industrie pharmaceutique, afin de s’assurer que, s’ils se produisent, échecs, ils ne concernent pas les médicaments essentiels », a-t-il déclaré.

Egalement interrogé sur le processus de négociation avec les syndicats d’infirmières, qui a repris mercredi, Manuel Pizarro a dit espérer pouvoir aboutir « à un bon port », mais a rappelé que les « négociations se poursuivront la semaine prochaine ».

HN // ZO

Articles récents