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Les partis considèrent que les mesures de logement pourraient être « plus et mieux »

En réaction aux mesures présentées, le chef du parti Chega a déclaré qu' »environ 80% des mesures présentées aujourd’hui sont des mesures qui ne dépendent pas de l’approbation du gouvernement mais dépendront de l’approbation du Parlement ». Pour le député, le gouvernement avait deux modèles, l’un étant l’utilisation du PRR ou des fonds propres pour « participer à l’effort de logement des Portugais », mais il a opté pour un autre modèle qui conduit « à des changements législatifs, à des changements dans fonctionnement des institutions et qui mettra longtemps à entrer en vigueur ».

André Ventura met en avant une « situation dangereuse » dans les mesures présentées, qui est l’obligation de louer les maisons qui sont vacantes, « cette mesure, en plus d’être inconstitutionnelle, est une mesure qui mettra gravement en péril la stabilité du marché » et affirme que cela ne passera pas à la Cour constitutionnelle.

Concernant le soutien au crédit logement, André Ventura considère que celui-ci s’avère insuffisant.

Rui Rocha d’Iniciativa Liberar demande « comment avons-nous pu arriver à une telle situation ? », et souligne que la responsabilité politique de la crise du logement incombe entièrement à António Costa et à son gouvernement. Le dirigeant d’IL considère que l’ensemble des mesures présentées par António Costa « tire dans toutes les directions ».

Joaquim Miranda Sarmento, député PSD, déclare qu' »il est clair que le programme que le gouvernement vient de présenter, montre un gouvernement refermé sur lui-même, complètement inconscient de la réalité, un gouvernement de plus en plus proche des positions de l’extrême gauche » . Pour le député, ce programme manque de respect aux mairies et à la réalité spécifique de chaque commune.

Le programme attaque la propriété privée, les entreprises, les biens des Portugais, montrant un « abus de pouvoir du gouvernement ». Certaines mesures sont présentées qui suivent « ce que le PSD défendait », mais « au fond c’est un programme qui va dans le mauvais sens ». Concernant les mesures de soutien aux familles, elles sont courtes.

Bruno Dias du PCP considère que ce qu’il faut vraiment, c’est « changer la loi sur les baux, défendre les locataires et donner de la stabilité à leur vie », il faut « faire payer aux banques la hausse des taux d’intérêt ». « Des investissements substantiels sont nécessaires pour fournir des logements aux personnes ».

Le leader de Livre, Rui Tavares, affirme que le gouvernement a rejeté il y a six mois la proposition de Livre et qu’il la présente maintenant dans ses mesures. Comme les autres partis, Livre considère qu’il y a des mesures positives, mais que d’autres restent à désirer, certaines mesures manquant encore et que le paquet n’est pas suffisant.

Inês Sousa Real, du PAN, considère que les mesures présentées sont des mesures qui pourraient déjà être en vigueur si la « majorité absolue du PS n’avait pas rejeté les propositions faites par le PAN », à savoir la fin partielle des visas dorés. Le député affirme qu’il y a une transversalité dans les mesures pour la location et le logement que le PAN juge positive, mais estime qu’on pourrait aller plus loin.

Selon les mots de Mariana Mortágua, BE arrive à la conclusion « que si c’est la réponse du gouvernement à la crise du logement aujourd’hui, alors la majorité absolue a en fait abandonné le pays ». Le député affirme que le Premier ministre a déclaré que les prix de l’immobilier ne baisseraient pas et « qu’ils resteraient à un niveau rendant impossible l’accès au logement.

Le député affirme que la plupart des mesures présentées sont des mesures qui existaient déjà, à savoir des avantages fiscaux pour les contrats à long terme. Mais de nouveaux avantages fiscaux sont également présentés, qui sont une récompense pour « ceux qui ont gagné avec la crise ». L’autre train de mesures présenté « place l’Etat à financer des loyers élevés et des acomptes bancaires élevés ». Mariana Mortágua garantissant que « dans un an, nous serons ici, dans ce même lieu, à parler de la même crise du logement que nous avons aujourd’hui ».

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