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Les inspecteurs de la PJ déclarent grève des heures supplémentaires à partir du 1er avril

Selon le préavis envoyé aujourd’hui aux rédactions par l’Association syndicale des agents de police judiciaire de la police judiciaire (ASFIC/PJ), la grève commence à 00h00 le 1er avril et dure indéfiniment, affectant le travail des unités de prévention et de tous les travaux effectués en dehors des heures normales de travail, c’est-à-dire entre 12h30 et 14h00 et entre 17h30 et 9h00.

En cause pour le syndicat, présidé par Carla Pinto, l’absence de régulation du statut professionnel des carrières particulières, qui aurait dû être réalisée dans les six mois suivant son entrée en vigueur, soit depuis juillet 2020 ; le manque de ressources humaines et matérielles ; et la non mise à jour par la tutelle du référentiel des valeurs des compléments de piquetage et de prévention.

Sur ce dernier point, l’ASFIC/PJ a souligné que, dans certains cas, un inspecteur finit par percevoir un montant inférieur à la rémunération minimale garantie dans un service de piquetage le week-end, se traduisant par un « montant illiquide et indigne de 3,61 euros » de l’heure. de travail.

Le refus d’autoriser le passage à la disponibilité lorsqu’un travailleur atteint 55 ans et 36 ans de service a également été invoqué.

Enfin, les inspecteurs ont critiqué « l’absence de tout progrès effectif dans les négociations avec le ministère de la justice et la direction nationale de la PJ » pour résoudre les problèmes dénoncés par les travailleurs de cette police, rappelant que « le pays traverse une période de crise économique et sociale résultant de la hausse de l’inflation ».

Le 23 janvier, le président de l’ASFIC/PJ avait déjà alerté sur la nécessité de réponses aux demandes des inspecteurs pour des problèmes vieux de près de deux décennies. « Depuis 20 ans, les inspecteurs font passer le bien commun avant leurs intérêts personnels et 20 ans, c’est assez long. Le moment est venu pour les gens de baisser les bras, il n’est pas viable de continuer à travailler comme ça », a déclaré Carla Pinto à Lusa.

Cet avis concerne les salariés de la carrière de police judiciaire et de la carrière de spécialiste de la police scientifique. L’exception à cette grève est le service de piquetage de chaque unité, qui, a précisé l’ASFIC/PJ, « garantira l’accomplissement de tous les actes strictement indispensables à la satisfaction des besoins sociaux impératifs qui visent à protéger les droits, les libertés et les garanties ».

JGO // FPA

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