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Les importations d’électricité atteignent la « valeur la plus élevée jamais enregistrée » jusqu’en mai

L’importation d’électricité jusqu’en mai a atteint « la valeur la plus élevée jamais enregistrée » dans le système électrique national, avec 4 402 GWh, par rapport au précédent record de 4 203 GWh à la même période en 2008, a annoncé aujourd’hui REN.

Sur cette période, l’indice de productivité hydroélectrique (barrages) s’établit à 0,35, bien en dessous de la moyenne historique qui est égale à 1, l’indice de productivité éolienne à 0,95 (moyenne historique égale à 1) et l’indice de productivité solaire à 1,06 (moyenne historique égale à 1).

« Malgré la très faible valeur de l’hydraulicité, la production renouvelable a fourni 49 % de la consommation d’électricité entre janvier et mai, répartie entre l’éolien avec 26 %, l’hydraulique avec 12 %, la biomasse avec 7 % et le photovoltaïque avec 5 %. La production de gaz naturel a fourni 30% de la consommation, les 21% restants correspondant au solde des importations », a déclaré REN.

Selon les données de REN – Redes Energéticas Nacionais, au cours des cinq premiers mois de l’année, la consommation d’électricité a augmenté de 2,7 %, ou de 3,0 % après ajustement de l’effet de la température et des jours ouvrables.

En ne considérant que le mois de mai, la consommation d’électricité « a maintenu la tendance de croissance des derniers mois », enregistrant une variation mensuelle sur un an de 2,9%, soit 1,9%, après correction des effets de la température et du nombre de jours ouvrés.

Toujours dans cette période, le régime hydroélectrique est resté sec, avec un indice de 0,42 (moyenne historique égale à 1), et le régime éolien a également présenté une valeur inférieure à la moyenne historique (0,88).

« Seul le régime photovoltaïque était au-dessus des valeurs moyennes, s’inscrivant à 1,05 (moyenne historique égale à 1) », note REN, ajoutant que, « en mai encore, la production renouvelable fournissait 45% de la consommation, et le non renouvelable 33%, tandis que le reste 22 % correspondaient à de l’énergie importée ».

Sur le marché du gaz naturel, en mai, une croissance de 3,2% a été enregistrée, « sous l’effet d’une baisse de 22% du marché conventionnel, compensée par la hausse du segment de la production d’électricité, qui a enregistré une augmentation sur un an de environ 70 % ».

Selon REN, « l’approvisionnement s’est effectué entièrement à partir du terminal méthanier [gás natural liquefeito] de Sines, en maintenant les exportations grâce à l’interconnexion avec l’Espagne, qui représentait ce mois-ci environ 16% de la consommation nationale ».

De janvier à mai, la consommation annuelle cumulée de gaz naturel « a été pratiquement en ligne avec celle observée à la même période de l’année précédente », enregistrant une croissance globale de 0,2%, conséquence d’une baisse de 23% du segment conventionnel et d’une croissance de 67 % sur le segment de la production d’énergie électrique.

PD // JNM

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