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Les entités défendent la coordination entre la lutte contre la précarité énergétique et les autres politiques

Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée mondiale de l’efficacité énergétique par l’association environnementale Zero, la proposition est critiquée pour être « vague, superficielle et peu quantifiable » et pour ne pas être conforme à la stratégie à long terme pour la rénovation des bâtiments (ELPRE). .

Ainsi, il est jugé nécessaire « une coordination efficace avec les autres politiques (logement, lutte contre la pauvreté, changement climatique, santé, entre autres) » et la détermination d' »indicateurs de réalisation clairs ».

Dans ce dernier point, il est suggéré « d’établir clairement des liens entre les impacts et les objectifs qui soient simples et faciles à lire ce qui est visé », par exemple en indiquant « des indicateurs de réalisation de chaque mesure pour chaque année ».

« La précarité énergétique a pris de l’importance dans l’agenda politique, européen et national car elle touche des millions de citoyens, notamment dans le contexte actuel de la guerre en Ukraine, qui a accentué la crise énergétique », indique le communiqué.

Selon la proposition du gouvernement, entre 660 et 680 000 personnes au Portugal vivent dans une situation de grave pauvreté énergétique, c’est-à-dire qu’elles font partie de « ménages en situation de pauvreté dont les dépenses énergétiques représentent plus de 10% du revenu total » et entre 1,1 et 2,3 millions de personnes sont en situation de « précarité énergétique modérée ».

L’un des objectifs de la stratégie nationale est de réduire le pourcentage de la population vivant dans des ménages n’ayant pas la capacité de chauffer correctement la maison, de 17,4% en 2020 (selon l’Institut national de la statistique – INE) à 10% en 2030 , 5 % en 2040 et moins de 1 % en 2050.

Les entités considèrent également qu’il est important d’innover en matière de soutien financier, en définissant « des mécanismes combinant financements publics et privés et des formats innovants » pour impliquer toutes les parties prenantes, y compris les communautés de citoyens.

La mesure « Vale Eficiência » devrait également être « améliorée à différents niveaux, comme en augmentant le montant, en élargissant l’échelle d’intervention au niveau du quartier et en incluant les locataires (et pas seulement les propriétaires) », soutiennent-ils.

Le Gouvernement propose « d’attribuer 100 000 ‘chèques efficacité’, d’une valeur de 1 600 euros, aux familles en situation de précarité énergétique comme mécanisme d’aide directe » et qui pourraient être dépensés « en interventions de réhabilitation et de rénovation de bâtiments, en assistance technique spécialisée et dans l’adoption et/ou le remplacement de systèmes et d’équipements économes en énergie qui conduisent à une performance énergétique et un confort thermique accrus ».

Dans le but d’améliorer la proposition de Stratégie Nationale Long Terme de Lutte contre la Précarité Energétique 2022-2050, les entités préconisent également « un suivi de la situation nationale » à différentes échelles, « depuis le niveau de l’habitat, en associant à cet effet les collectivités territoriales », même au niveau national, impliquant l’INE dans une étude périodique et régulière ».

Compte tenu du poids de l’inflation et de la crise énergétique, dans les prévisions macroéconomiques d’automne, annoncées en novembre de l’année dernière, la Commission européenne a classé le Portugal comme le cinquième pays de l’Union européenne le plus exposé au risque de pauvreté énergétique, après la Lituanie, la Croatie, la Lettonie et la Roumanie.

En plus de Zero, le Centre de recherche sur l’environnement et la durabilité de l’Universidade Nova de Lisboa, Coopérnico – Cooperativa de Desenvolvimento Sustentável, les associations Deco, associations de protection des consommateurs, ENA – Agence de l’énergie et de l’environnement d’Arrábida, ont participé à l’analyse de la Lisbonne E-Nova, l’Agence de l’énergie et de l’environnement de Lisbonne et S.Energia, l’Agence régionale de l’énergie pour les municipalités de Barreiro, Moita, Montijo et Alcochete, ainsi que Observa, un observatoire de l’Institut des sciences sociales de l’Université de Lisbonne qui traite, fournit et communique des informations scientifiques sur l’environnement.

« Les entités espèrent que la future stratégie aura l’ambition et l’action nécessaires à une véritable lutte contre la précarité énergétique et qu’elle apportera des résultats positifs pour l’ensemble de la population, notamment pour les plus vulnérables ».

PAL // JMR

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