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Les doctorants gagnent 950 euros de plus que les diplômés – Rapport

« L’investissement dans la qualification tend à être gratifiant dans les trajectoires des individus », déclare le Conseil national de l’éducation (CNE) dans le rapport annuel publié aujourd’hui qui brosse un tableau de l’éducation au Portugal.

L’étude révèle que la qualification de la population portugaise en âge de travailler atteint des niveaux d’éducation plus élevés, avec plus de la moitié de la population (59,5%) ayant déjà terminé l’enseignement secondaire.

L’un des avantages d’avoir plus de formation est justement le salaire, selon une analyse réalisée par le CNE sur des données de l’Institut national de la statistique (INE) publiées à l’été de l’année dernière.

Les chercheurs du CNE estiment qu’un travailleur ayant fait des études secondaires touche, en moyenne, 830 euros bruts mensuels, contre 2 467 euros pour un doctorat.

Les chercheurs ont également identifié de grandes différences de salaire entre les travailleurs ayant fait des études supérieures, un doctorat gagnant en moyenne 950 euros de plus que ceux ayant une maîtrise ou un diplôme.

Selon le rapport, le salaire brut d’un diplômé est de 1 522 euros, tandis que les titulaires d’un master sont à six euros d’atteindre la barre des 1 500 euros.

Au bas du tableau se trouvent les travailleurs n’ayant que le 1er cycle de scolarité, qui perçoivent en moyenne 709 euros bruts, une valeur qui monte et atteint 830 euros pour ceux qui ont terminé leurs études secondaires.

Un niveau d’études plus élevé signifie également de plus grandes chances d’avoir un emploi, « étant pertinent d’avoir terminé au moins des études secondaires » : le taux d’employabilité parmi ceux qui ont terminé des études supérieures était de 83 % et pour ceux qui ont terminé des études secondaires ou post-secondaires était situé à 71,3%, indique l’étude.

En comparaison avec d’autres pays européens, au Portugal, il semble plus facile de trouver un emploi, même quand on a peu de formation : Le taux d’employabilité des jeunes n’ayant qu’une formation de base est de 63,5 %, alors que la moyenne européenne est de 63,5 % 52,1 % .

En 2021, près d’un jeune sur dix (9,5 %) âgé de 15 à 29 ans n’était ni étudiant ni actif, un problème qui touche davantage les femmes (9,7 %) que les hommes (9,5 %) et les moins formés.

Depuis quelques années, les femmes commencent à se démarquer dans les études, ayant un niveau d’études plus élevé que les hommes, mais il leur reste plus difficile de trouver un emploi ou d’avoir de meilleurs salaires.

« En 2021, le taux d’emploi des jeunes diplômés masculins était de 81,1% et de 78,2% pour les femmes », précise l’étude, qui pointe comme explication possible à cet écart le fait que les hommes ont tendance à rechercher des domaines de formation avec plus d’employabilité.

À cette réalité s’ajoute le fait que les femmes ayant fait des études supérieures gagnent, en moyenne, 75 % des revenus des hommes ayant le même niveau d’études dans tous les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) : « L’écart le salaire est présent dans tous les domaines d’études », ajoute le rapport citant une étude de l’OCDE.

Si l’on considère uniquement les pays de l’Union européenne, en 2020, les femmes gagnaient en moyenne 13 % de moins que les hommes, et au Portugal, la différence est tombée à 11,4 % de moins, conclut le rapport publié aujourd’hui.

OUI // JMR

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