Au Portugal, le prix de l’eau constitue un enjeu de taille pour les citoyens, avec des variations significatives selon les régions. Selon une étude récente, il a été constaté que le coût de l’eau peut varier jusqu’à 650 euros par an en fonction du lieu de résidence. Ce constat met en lumière les inégalités territoriales existantes concernant cet enjeu fondamental.
Les habitants de certaines communes, notamment celles en zone urbaine, se trouvent souvent confrontés à des factures d’eau bien plus élevées que leurs homologues vivant dans des zones rurales. Par exemple, Lisbonne et Porto se positionnent parmi les villes où le prix de l’eau est le plus élevé, alors que des municipalités moins peuplées, comme certaines localités dans le nord ou le centre du pays, affichent des tarifs nettement plus attractifs.
Ces écarts sont le résultat de plusieurs facteurs, notamment la gestion des ressources hydriques, les infrastructures en place, ainsi que la politique tarifaire des municipalités. Les communes sont libres de fixer leurs propres prix, ce qui contribue à la diversité des tarifs observés à travers le pays.
Ce débat sur le coût de l’eau soulève des préoccupations quant à l’accessibilité de cette ressource vitale, surtout pour les ménages à faible revenu. Face à l’augmentation continue des charges et des dépenses quotidiennes, le sujet attire l’attention des décideurs politiques, qui doivent désormais envisager des solutions pour garantir un accès équitable à l’eau.
