Les dépenses publiques ont atteint 101,7 milliards d’euros en 2021, ce qui correspond à 48,1% du PIB, soit 1,2 point de pourcentage de moins qu’en 2020, a rapporté aujourd’hui l’Institut national de la statistique (INE).
Par rapport à 2020, les dépenses publiques ont augmenté de 3% en termes nominaux, reflétant l’augmentation de l’effort budgétaire associé aux mesures de politique économique pour minimiser l’impact de la pandémie.
« Ainsi, en 2021, les dépenses publiques ont dépassé, pour la première fois, les 100 milliards d’euros, du fait de la croissance de ses principaux postes : les rémunérations (4,0 %) ; consommations intermédiaires (8,2%) ; et les prestations sociales (2,8%) », indique l’INE, dans le rapport publié.
Selon l’agence statistique, l’investissement a augmenté de 16,9 % (755 millions d’euros de plus qu’en 2020), après avoir déjà augmenté de 22,9 % en 2020.
En revanche, les charges des revenus de la propriété (qui correspondent essentiellement aux intérêts payés) diminuent de 613 millions d’euros (-10,6 %), par rapport à 2020, maintenant la tendance nettement à la baisse de ces charges depuis 2015.
Les dépenses en subventions, transferts courants et en capital, « qui avaient enregistré une forte hausse en 2020, du fait des mesures de politique économique prises pour atténuer l’impact de la pandémie de covid-19, sont restées à un niveau anormalement élevé en 2021, mais en baisse 1,3 % par rapport à l’année précédente ».
En 2021, le poids des dépenses publiques par rapport au PIB était de 48,1 % au Portugal, soit 4,3 points de pourcentage inférieur à la valeur de la zone euro.
Cependant, l’INE souligne que, si la comparaison est faite avec la moyenne simple des poids des dépenses dans le PIB des différents pays de la zone euro, le Portugal présente des valeurs similaires au cours des quatre dernières années.
Selon l’INE, les prestations sociales étaient le poste de la nomenclature économique ayant le poids relatif le plus important, représentant 40,7% des dépenses totales, tandis que les salaires et les consommations intermédiaires correspondaient respectivement à 24,5% et 12% de ce total.
« En comparant avec la zone euro et en prenant le PIB comme référence, on peut voir que le Portugal a des proportions relativement plus élevées de dépenses publiques en salaires et en paiement des revenus de la propriété, et des proportions relativement plus faibles de dépenses publiques en prestations sociales, consommation intermédiaire et investissement. « , indique.
Si l’on considère les dépenses par fonction, en 2020, dernière année pour laquelle cette information est disponible, la fonction de protection sociale concentre 38,2 % du total, suivie de la santé et des services généraux des administrations publiques, qui comprend les intérêts payés, avec 14,7 % et 14,4 %, respectivement.
Dans l’analyse, les données considérées par l’INE pour 2021 sont préliminaires, les données pour 2020 sont provisoires, tandis que les données pour la période 1995 à 2019 sont des informations définitives.
AAT // CSJ
