Le minimum de comptes de service bancaire a augmenté de 25% en 2020, et trois sur quatre créés résultaient de la conversion des dépôts à vue normale, a annoncé aujourd’hui le gouverneur de la Banco de Portugal (BdP), Mário Centeno.
«Fin 2020, il y avait 129586 comptes de service minimum actifs, ce qui représente une augmentation significative de 25% par rapport à fin 2019. Sur les 30 073 comptes de service minimum ouverts en 2020, il est important de souligner que 75% résultaient de la conversion un compte courant de dépôt à l’institution », a indiqué Mário Centeno lors d’une présentation d’un protocole avec le ministère du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale sur ce service, qui a eu lieu aujourd’hui au siège du BdP, à Lisbonne.
Le responsable de la banque centrale a souligné que «si le nombre de ces comptes est encore faible, il a augmenté ces dernières années», soulignant par la suite que «la transformation est possible» en provenance de la banque commerciale, et que «les 25% restants correspondent aux nouveaux comptes »introduits dans le système.
Selon le gouverneur, il y a aujourd’hui au Portugal 104 institutions qui fournissent le compte de services bancaires minimum, «mais aussi l’ensemble des services inclus a été étendu», considérant «très significatif, par exemple, l’inclusion depuis le début de cette année de transferts de collège, via des applications de paiement exploitées par des tiers ».
D’autre part, le secrétaire d’État adjoint au travail et à la formation professionnelle, Miguel Cabrita, a déclaré que les services bancaires minimaux comprennent «une dimension fondamentale de l’inclusion financière, de la littératie financière également, de la compréhension des règles de base et des mécanismes de base du système financier». .
Selon le secrétaire d’État, l’accès aux services minimums «permet aux personnes exclues, pour une raison quelconque, des services bancaires, d’avoir accès à ce mécanisme».
Pour le responsable du gouvernement, le partenariat avec BdP permet «de servir un ensemble diversifié de citoyens, de groupes sociaux, de communautés et de générations», tels que «les jeunes, les chômeurs, les retraités, les personnes en difficulté, les personnes en danger d’exclusion».
Interrogé par des journalistes, Miguel Cabrita a déclaré que l’on s’attend à ce que le nombre d’utilisateurs des services minimum «puisse continuer à croître».
«Naturellement, il y a une dynamique de marché et que les banques ajustent leurs produits et leurs coûts aux profils des clients et à la demande qu’ils ont», a reconnu le responsable du gouvernement, faisant référence que le compte peut avoir pour effet «d’amener dans le système des personnes qui pas de compte associé ».
Mário Centeno, pour sa part, a déclaré que la facture de services minimum «est une garantie que, dans l’ensemble de l’offre commerciale que le secteur bancaire, au Portugal, met à la disposition de ses clients, cette référence existe et est disponible».
Banco de Portugal et le ministère du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale lanceront, la semaine prochaine, une campagne de promotion des services bancaires minimaux, dans le cadre du protocole de coopération établi en juillet 2019 entre les parties.
Selon un communiqué publié aujourd’hui par la banque centrale, « l’action de divulgation impliquera également la publication de vidéos et de contenus sur le portail client bancaire et sur les canaux numériques de Banco de Portugal et du ministère du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale ».
«Le protocole prévoit également des actions de formation pour mieux permettre d’apporter des éclaircissements sur les services bancaires minimum», selon BdP.
JE // JNM