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Les actions européennes en hausse dans une semaine marquée par les banques centrales

Vers 8h50 à Lisbonne, l’EuroStoxx 600 avançait de 0,35% à 477,30 points.

Les bourses de Londres, Paris et Francfort ont progressé de 0,20 %, 0,22 % et 0,66 %, ainsi que celles de Madrid et de Milan qui ont progressé respectivement de 0,50 % et 0,62 %.

Après une ouverture en hausse, la bourse de Lisbonne a maintenu la tendance, l’indice principal, le PSI20, vers 8h50, progressant de 0,10% à 5 497,35 points.

Les marchés européens ont ouvert en hausse aujourd’hui, bien que l’on ait appris vendredi que le taux d’inflation annuel américain avait atteint 6,8 % en novembre, le plus haut niveau en 39 ans.

Les opérateurs de marché cités par Efe affirment que l’inflation aux Etats-Unis en novembre double la pression sur la Réserve fédérale américaine (Fed) pour prendre des mesures de confinement, comme accélérer le retrait du programme de rachat de dette lors de la prochaine réunion du 15 décembre.

Cette semaine, les banques centrales seront les protagonistes, à commencer par la Fed mercredi, suivie par la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d’Angleterre (BoE) jeudi, et la Banque du Japon vendredi.

Concernant les décisions de la Fed, les opérateurs mentionnent qu’une accélération du retrait des stimuli est à prévoir en raison du niveau d’inflation et de la progression vers l’objectif de plein emploi, même si dans tous les cas la politique monétaire restera largement expansionniste.

Dans l’attente des décisions de la banque centrale, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publiera aujourd’hui le rapport mensuel de décembre, dans lequel elle analyse la situation du marché pétrolier au milieu de l’incertitude de l’évolution de la pandémie et de la hausse attendue de la production en janvier. .

Alors que des doutes persistent sur la protection des vaccins contre la nouvelle variante Omicron, les investisseurs sont convaincus qu’elle est plus transmissible mais plus légère.

Depuis le 26 novembre, date à laquelle la variante Omicron a été identifiée, les marchés ont été très volatils.

La découverte de cette nouvelle variante est intervenue à un moment où les infections par le nouveau coronavirus augmentent considérablement dans le monde, notamment en Europe.

La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi, le Dow Jones progressant de 0,61% à 35 970,99 points, contre le maximum depuis sa création en 1896, de 36 432,22 points, enregistré le 8 novembre.

Le Nasdaq a clôturé en hausse de 0,73% à 15 630,60 points, contre le maximum actuel de 16 057,44 points vérifié le 19 novembre.

Au niveau des taux de change, l’euro a ouvert en baisse sur le marché des changes de Francfort, à 1,1288 $, contre 1,1313 $ vendredi et 1,196 $ le 24 novembre, un plus bas depuis juillet 2020, et le maximum actuel depuis mai 2018 de 1 2300 $ le 5 janvier.

Le brut Brent pour livraison en février a ouvert en hausse sur l’Intercontinental Exchange Futures (ICE) à Londres, à 75,74 $, contre 75,15 $ vendredi et 85,65 $ le 26 octobre, un maximum depuis octobre 2018 (où il est passé à 86,43 $).

Avant l’apparition de la nouvelle variante du covid-19, les experts n’excluaient pas que le Brent puisse atteindre 90 dollars le baril avant la fin de l’année.

MC // MSF

Lusa/Fin

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